Research teenagers interest, attending a sex education session in the first year of high school in the North of Cotentin, for a consultation dedicated to contraception and STD prevention with their general practitioner
Adhésion des adolescents, devant assister à une session d'éducation à la santé sexuelle en classe de seconde dans le Nord Cotentin, à une consultation dédiée à la contraception et la prévention chez leur médecin traitant
Résumé
The Contraception and STD Prevention Consultation, implemented on November, 1st, 2017, is intended to promote a constructive exchange between teenagers and general practitioners. This quantitative study involving first year high schools students in the North of Cotentin aimed to question this matter from the point of view of this peculiar the ins and outs from their own point of view. The 1112 boys and girls, who were surveyed, are mostly in favour of a consultation dedicated to teenagers and for it to be reiterated. They have poor knowledge of their rights and the risks they expose their sexual health to. They know that there are facilities and resource persons available but lack definite knowledge. Few of them have talked about contraception with their general practitioner. Those who have done so have addressed the subject on their own and are rather satisfied with it. The obstacles expressed by high school students are many and not all of them refer to other health professionals to answer their questions. A true sexual health education has been defined in the government guidelines, but is not actually in place in the field, and therefore, does not make up for this lack of exchange. As a result, it seems necessary to increase the efficiency of the scheme, to inform teenagers and their families, to train health professionals on teenagers issues, to improve the quality of the sessions given in schools, to set up a real health education scheme and to enhance the resource structures. All this is intended to support the empowerment of future generations in their sexual health.
La Consultation Contraception et Prévention (CCP), mise en place le 1er novembre 2017, a vocation à favoriser une discussion entre adolescents et médecins généralistes. Cette étude quantitative réalisée auprès de lycéens en classe de seconde dans le Nord Cotentin a cherché à en déterminer les tenants et aboutissants du point de vue de cette population particulière. Les 1112 répondants, filles comme garçons sont en majorité demandeurs d’une consultation dédiée aux adolescents et que celle-ci soit réitérée. Ils ont une mauvaise connaissance de leurs droits et des risques auxquels ils exposent leur santé sexuelle. Ils connaissent les structures et personnes ressources sans en percevoir toutes les dimensions. Peu d’entre eux ont discuté contraception avec leur généraliste. Ceux qui l’ont fait ont abordé d’eux-mêmes le sujet et en sont plutôt satisfaits. Les freins exprimés par les lycéens sont multiples et tous ne se réfèrent pas aux autres professionnels de santé pour répondre à leurs questions. L’absence d’une réelle éducation à la santé sexuelle, comme définit par les directives gouvernementales, ne permet pas de pallier à ces absences d’échanges. Il semble donc nécessaire d’accroitre le dispositif de la CCP, d’en informer les adolescents et leur entourage, de former les professionnels de santé à une consultation globale sur les problématiques adolescentes, d’homogénéiser et organiser les sessions d’information dispensées en milieu scolaire pour mettre en place une vraie éducation et de développer et valoriser les structures ressources. Tout ceci ayant pour but de guider la prise d’autonomie des générations futures dans le cadre de leur santé sexuelle.
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