Multi-ethnic America, Race and Gender in <i>If Beale Street Could Talk</i> by James Baldwin - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2019

Multi-ethnic America, Race and Gender in If Beale Street Could Talk by James Baldwin

Résumé

Despite the end of racial segregation, the United States of America are still a divided country at the end of the seventies and the condition of African Americans is worsened rather than improved. The seventies represent a dark period of the history of New York (Harlem) and America. James Baldwin’s novel If Beale Street Could Talk published in 1974 portrays through a love story between Clementine et Fonny, different characters who are victims of racial and sexual stereotypes and are set in a milieu where there is no hope for them. Baldwin denounces the condition of African American men and women. The intersection of the notions of race, gender, class and sexuality is at the core of our analysis on the novel. Baldwin shows how racial and sexual stereotypes divide America but also affect the construction of identity. Our dissertation deals with the fictional representation of multiracial America. How does James Baldwin construct his narrative and “Afro-Americanize” the novel in order to deconstruct these stereotypes and reconsider America as a “true” democracy? Our reflection will be divided into three parts in order to answer these questions: firstly, we shall analyze Baldwin’s vision and message about African American family and the different gender relations within, then we will analyze his critical vision on American society, and finally, we shall examine how James Baldwin links the themes of prison, violence, and sexuality to power relation based on racial identity.
Malgré l’abolition de la ségrégation raciale, les États-Unis d’Amérique demeurent un pays encore « divisé » à la fin des années soixante-dix et la condition des Afro-Américains empire plus qu’elle ne s’améliore. Les années soixante-dix représentent une période sombre de l’histoire de New York (Harlem) et de l’Amérique. Le roman de James Baldwin, If Beale Street Could Talk, publié en 1974, dépeint à travers une histoire d’amour entre Clémentine et Fonny, différents personnages victimes de stéréotypes racistes et sexistes et qui évoluent dans un milieu où il n’y a aucune place pour l’espoir. Baldwin dénonce la condition des Afro-Américain(e)s. L’intersection des notions de « race », de genre, de classe et de sexualité est au centre de notre analyse sur le roman. Baldwin montre comment les stéréotypes de « race » et de genre divisent le peuple américain mais aussi comment ils affectent la construction identitaire. Notre mémoire porte ainsi sur la représentation fictionnelle de l’Amérique pluriethnique. Comment James Baldwin construit-il son récit et « afro-américanise » le roman pour déconstruire ces stéréotypes et envisager l’Amérique en tant que « vraie » démocratie ? Pour répondre à ces questions, notre réflexion s’articulera en trois parties. Tout d’abord, nous analyserons le point de vue de James Baldwin sur la famille afro-américaine et les relations de genre en son sein, puis nous analyserons le regard critique que James Baldwin porte sur la société Américaine et pour finir, nous examinerons comment l’auteur relie les thèmes de la prison, de la violence et de la sexualité à relation de pouvoir fondée sur l’identité raciale.
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Citer

Sébastien Rivière. Multi-ethnic America, Race and Gender in If Beale Street Could Talk by James Baldwin. Literature. 2019. ⟨dumas-02282385⟩
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