Introduction : Depuis de nombreuses années, la communauté scientifique évalue la fertilité humaine et le constat est une baisse potentielle de la fertilité dans sa globalité. De plus en plus d’études s’intéressent ainsi aux effets de certains toxiques environnementaux sur la fertilité. L’objectif principal de notre étude est de chercher à déterminer les effets éventuels des expositions environnementales professionnelles et extraprofessionnelles sur les critères de succès d’assistance médicale à la procréation (AMP) ainsi que sur les caractéristiques féminines et masculines liées à la fertilité. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une cohorte prospective non interventionnelle avec comparaison des couples exposés versus les couples non exposés en déterminant au préalable un seuil d’exposition. La population d’étude correspond à l’ensemble des couples en parcours d’AMP au CHU de Bordeaux (n=115). Les données d’analyses sont recueillies via un questionnaire distribué aux couples le jour de la ponction ovocytaire. Le critère d’évaluation principale est le taux de grossesse clinique par ponction. Résultats : Aucune différence significative n’est retrouvée entre les couples exposés et les non exposés, quelle que soit l’exposition (professionnelle et extra-professionnelle) sur l’ensemble des critères étudiés. Conclusion : Notre étude n’a pas permis d’identifier l’impact de l’exposition environnementale sur les critères liés à la fertilité. Néanmoins, il est nécessaire de continuer les travaux sur le sujet pour améliorer les connaissances scientifiques concernant l’effet des toxiques de l’environnement sur la fertilité et renforcer la mise en place d’actions de prévention auprès des couples en parcours d’AMP.