L’art recycle-t-il la ville ? Action culturelle et développement urbain, une lecture par les droits culturels en Belgique francophone
Résumé
The present study question the role and the cultural actors’ contributions in the urban matters. Based on the cultural rights grid, the rights that constitute the new paradigm of cultural policies, especially in the Wallonia-Brussels federation, it question the operators’ share in the urban project and in the ways of thinking the city users. This study rely on different findings and hypothesis observed by the author and the scientific literature. The relationship of the territory proximity of the cultural actors invite them to have the knowledge and the high awareness of the territory that constitute the fundamental element for applying the cultural rights. The interactions with the urban space are sometimes intrinsic and direct, for the case of operators installed in the urban fallow lands. Those actors change the use of the places and contribute on the gentrification of the territory. The analysis which consist to observe that under the prism of cultural rights. They offer des practices that seem to be alternative to the traditional practices of the urban scope that can be set to normalize if the cultural actor acquire a formal acknowledgement of her or his urban skills. The research is based on the theoretical treatment of the empirical study of the two cultural actors: Recyclart (Brussels) and the cultural center of Brabant Wallon (Brabant wallon province, Wallonia). The sociological tools such as observation in situ, the study shows that the report at the field and at the subject is the center in the process-based approach of the urban scope by the cultural rights.
Cette étude interroge le rôle et les contributions des acteurs culturels dans les matières urbanistiques. En s’appuyant sur la grille de lecture des droits culturels, des droits qui constituent le nouveau paradigme des politiques culturelles, notamment en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’étude questionne l’apport des opérateurs dans les projets urbains et dans les façons de penser les usages de la ville. Le travail repose sur différents constats et hypothèses observés par l’auteure et par la littérature scientifique. La relation de proximité territoriale des acteurs culturels, les invite à avoir une connaissance et une sensibilité fines du territoire, ce qui constitue un élément fondamental pour l’exercice des droits culturels. Les interactions avec l’espace urbain sont parfois intrinsèques et directes, pour le cas notamment des opérateurs installés dans des friches urbaines. Ces acteurs changent de fait l’usage des lieux et contribuent à la gentrification du territoire ; l’analyse consistant à observer cela sous le prisme des droits culturels. Ils proposent des pratiques qui semblent être alternatives aux pratiques « traditionnelles » du champ urbain, qui pourraient être amenées à se normaliser si l’acteur culturel acquiert une reconnaissance formelle de ses compétences urbaines. La recherche repose sur le traitement théorique de l’étude empirique de deux acteurs culturels : Recyclart (Bruxelles) et le centre culturel du Brabant wallon (province du Brabant wallon, Wallonie). Les outils de la sociologie tels que l’observation in situ, les entretiens semi-directifs et l’analyse de documents professionnels constituent la matière récoltée. L’étude montre que le rapport au terrain et au sujet est central dans l’approche processuelle du champ urbanistique par les droits culturels.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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