Déterminants du parcours professionnel des jeunes médecins généralistes. Suivi à 4 ans de la cohorte haut-normande - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2020

Déterminants du parcours professionnel des jeunes médecins généralistes. Suivi à 4 ans de la cohorte haut-normande

Résumé

La place du médecin généraliste au centre du système de santé a été réaffirmé par les pouvoirs publics, dans un contexte où les inégalités de répartition des médecins se creusent. Les objectifs de notre étude étaient de suivre le parcours professionnel des jeunes médecins généralistes quatre ans après l’inclusion de la cohorte et d’analyser les facteurs influençant ce parcours. Méthode : Étude quantitative épidémiologique de suivi de la cohorte rouennaise ECN 2012 avec envoi d’un questionnaire à 4 ans de la fin de leur internat. Le critère d’inclusion était de débuter le troisième cycle d’étude médical (TCEM) à la faculté de médecine de Rouen en 2012. Les données ont été recueillies par questionnaires par mails entre février 2020 et mars 2020. Résultats : Le taux de réponse était de 82,9%. Les jeunes médecins avaient 33,5 ans en moyenne et étaient des femmes à 67,2%. 67% exerçaient exclusivement la médecine générale. Ces derniers étaient majoritairement installés (51,3%) ou collaborateurs (12,8) et exerçaient de manière groupée (30,8% en MSP et 69,2% en cabinet de groupe), essentiellement en zone semi-rurale (56,4%), puis zone urbaine (53,8%). Ils étaient encore 33,3% de médecins remplaçants et ces derniers envisageaient majoritairement de rester remplaçants dans les dix ans à venir. 37,9% des médecins envisageaient de changer d’activité dans les dix ans, majoritairement pour un exercice exclusif de la médecine générale (17,2%). Les jeunes médecins ont une faible mobilité géographique puisqu’ils sont 74,4% à exercer en Haute-Normandie. Les déterminants liés au lieu d’exercice étaient les stages ambulatoires (niveau 1 et SASPAS). L’évolution de la cohorte mettait en évidence un exercice plus rural, plus d’installations en groupe mais aussi une légère tendance à l’exercice salarié. Conclusion : Le processus de « désertification » fait partie des préoccupations majeures des français. La démographie médicale inquiétante et les changements d’organisation des jeunes médecins généralistes devraient inspirer les politiques de santé. Le suivi de cette cohorte permettra de confirmer nos résultats.
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  • HAL Id : dumas-02970024 , version 1

Citer

Florent Mazé. Déterminants du parcours professionnel des jeunes médecins généralistes. Suivi à 4 ans de la cohorte haut-normande. Médecine humaine et pathologie. 2020. ⟨dumas-02970024⟩
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