Intérêt du suivi des patients suspects ou atteints du SARS-COV-2 par une application smartphone interactive
Abstract
Introduction : Le SARS-Cov-2 a provoqué une crise sanitaire mondiale. La clinique St-George, établissement de santé privé à Nice, a mis en place un centre de dépistage et proposé aux patients un suivi de leur symptomatologie par application smartphone. L’objectif de l’étude est d’analyser son utilisation.
Matériels et méthodes : Tous les patients symptomatiques ou à risque de forme étaient dépistés. Une application smartphone leur était proposée, pour déclarer leurs symptômes biquotidiennement pendant trois semaines. Des alertes étaient générées en fonction des auto-déclarations, donnant lieu à un suivi médical plus approfondi.
Résultats : 1133 patients ont été inclus et 521 d’entre eux ont utilisé l’application au moins une fois, soit 46%. L’âge moyen du groupe utilisateur était de 44,5 ans contre 50,5 ans (p < 0,001). La présence de symptômes ressortait significativement pour le téléchargement et l’assiduité dans les réponses. 86 alertes ont été générées, permettant la convocation de huit patients et l’hospitalisation d’un d’entre eux.
Discussion : Cet outil semble être accepté par une partie de la population, principalement les moins âgés. Il permet d’effectuer un suivi à distance et à grande échelle, de détecter les cas graves, et se prête donc parfaitement à une situation d’épidémie. Certains facteurs nécessitent pourtant d’être pris en compte, comme l’équipement de la population en smartphones et l’utilisation par les personnes âgées.
Conclusion : Notre étude montre l’intérêt de l’utilisation d’un outil numérique interactif, dans le cadre d’une épidémie à coronavirus, pour le suivi des patients suspects ou atteints du SARS-COV-2.
Matériels et méthodes : Tous les patients symptomatiques ou à risque de forme étaient dépistés. Une application smartphone leur était proposée, pour déclarer leurs symptômes biquotidiennement pendant trois semaines. Des alertes étaient générées en fonction des auto-déclarations, donnant lieu à un suivi médical plus approfondi.
Résultats : 1133 patients ont été inclus et 521 d’entre eux ont utilisé l’application au moins une fois, soit 46%. L’âge moyen du groupe utilisateur était de 44,5 ans contre 50,5 ans (p < 0,001). La présence de symptômes ressortait significativement pour le téléchargement et l’assiduité dans les réponses. 86 alertes ont été générées, permettant la convocation de huit patients et l’hospitalisation d’un d’entre eux.
Discussion : Cet outil semble être accepté par une partie de la population, principalement les moins âgés. Il permet d’effectuer un suivi à distance et à grande échelle, de détecter les cas graves, et se prête donc parfaitement à une situation d’épidémie. Certains facteurs nécessitent pourtant d’être pris en compte, comme l’équipement de la population en smartphones et l’utilisation par les personnes âgées.
Conclusion : Notre étude montre l’intérêt de l’utilisation d’un outil numérique interactif, dans le cadre d’une épidémie à coronavirus, pour le suivi des patients suspects ou atteints du SARS-COV-2.
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