La place du pharmacien dans la promotion de l'activité physique : accompagnement d'une prescription d'activité physique à l'officine
Résumé
L’augmentation des comportements sédentaires joue un rôle dans l’apparition de maladies chroniques comme le diabète de type II, l’hypertension et autres maladies cardiovasculaires, l’obésité, certains cancers… Les autorités sanitaires s’intéressent à ce problème depuis plusieurs dizaines d’années. Et aujourd’hui les politiques gouvernementales multiplient les actions en faveur d’un mode de vie actif. L’activité physique améliore la santé de ses pratiquants car elle prévient l’apparition de certaines maladies mais parce qu’elle sert de thérapeutique non médicamenteuse. C’est d’ailleurs pourquoi, les médecins peuvent maintenant prescrire de l’activité physique. Avec cette nouvelle pratique, l’activité physique peut être adaptée à toutes les limitations fonctionnelles et toutes les pathologies. Malheureusement le fait qu’il n’existe pas de prise en charge financière par l’assurance maladie et que l’offre de « sport-santé » soit inégalement répandue sur le territoire freine l’expansion de cette pratique. Cependant des initiatives locales émergent depuis quelques années et elles sont en pleine expansion. La grande disponibilité du pharmacien d’officine lui permet d’être un acteur fondamental de la promotion de l’activité physique. En s’appuyant sur les recommandations d’activité physique, il peut élaborer un conseil adapté à chaque pathologie pour compléter ou non une prescription d’activité physique.
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