Préservation dite « sociétale » de la fertilité de la femme - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2019

"Societal" preservation of female fertility

Préservation dite « sociétale » de la fertilité de la femme

Résumé

The possibility of keeping a woman's oocytes by freezing, a practice authorised in France for medical indications or for egg donation, has revolutionised the management of female infertility. In parallel to the emergence of this technique, the demand for ovocyte self-preservation without medical reason and without condition of donation seems to have increased considerably, particularly in response to changes in society which have pushed back of the average age of maternity confronting reduced fertility.
Thus, the objective of this dissertation is to present, during the current period of revision in bioethics law, a support for reflection on the issues and conditions surrounding a possible legalisation of this societal preservation of female fertility.
This work was carried out through the development of a questionnaire to collect the women's opinion on the subject, and also evaluate their knowledge on female fertility and assess their personal wish for access to this technique.
The results of this questionnaire showed that the majority of the women questioned are in favour of the legalisation of the societal preservation of female fertility and that a substantial proportion would like to benefit from it. Moreover, the responses generated reflection on the various ethical and economic questions raised by this practice, particularly concerning the role of medicine in society and the boundaries between the normal and the pathological. Finally, conditions for its establishment have been brought forward, such as age limits and the provision of complete and appropriate information.
La possibilité de conserver les ovocytes d’une femme par congélation, pratique autorisée en France dans le cadre d’indications médicales ou d’un don d’ovocytes, a révolutionné la prise en charge de l’infertilité féminine. Parallèlement à l’émergence de cette technique, la demande d’autoconservation ovocytaire sans raison médicale et sans condition de don semble avoir considérablement augmenté, notamment en réponse aux évolutions de la société qui entraînent un recul de l’âge moyen de la maternité se confrontant à une baisse de la fertilité.
Ainsi, l’objectif de ce mémoire est de présenter, en cette période de révision de la loi de bioéthique, un support de réflexion quant aux enjeux et conditions d’une possible légalisation de cette préservation dite sociétale de la fertilité de la femme.
Ce travail s’est construit par l’élaboration d’un questionnaire permettant de recueillir l’avis des femmes sur le sujet tout en évaluant dans le même temps leurs connaissances sur la fertilité féminine et leur souhait personnel d’accès à cette technique.
Les résultats de ce questionnaire ont montré que la majorité des femmes interrogées sont favorables à une ouverture légale de la préservation sociétale de la fertilité de la femme et qu’une proportion non négligeable aimerait en bénéficier. De plus, les réponses obtenues ont permis de générer une réflexion autour des questions éthiques et économiques soulevées par cette pratique, notamment concernant le rôle de la médecine dans la société et les frontières entre le normal et le pathologique. Enfin, des conditions à sa mise en place ont émergé, telles que des limites d’âge et la délivrance d’une information complète et appropriée.
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Memoire M1 Ethique - Lea FRIGOUT (1).pdf (1.26 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

dumas-03139017 , version 1 (11-02-2021)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03139017 , version 1

Citer

Léa Frigout. Préservation dite « sociétale » de la fertilité de la femme. Santé publique et épidémiologie. 2019. ⟨dumas-03139017⟩
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