Schizophrenia and homicide: critical thinking through a case study and systematic literature review
Schizophrénie et homicide : réflexions autour d’un cas clinique et revue critique de la littérature
Résumé
This work is dealing with the relationship between schizophrenia and homicide. It’s structured in two parts. Firstly, a clinical case from the literature about a schizophrenic patient who committed a homicide in 1982 is introduced. The main aim consists of drawing up some psychopathological components that may lead to such an act. Secondly, a literature review has been gone over in two times, systematic over the last ten years, that was enlarged at any period by cross-reference.
Methods: a search was made using PubMed and PsychInfo databases, from January the 1st, 2009 to February 23, 2019, in French and English languages, using the following keywords: schizophrenia, psychotic disorders, violence, homicide. A first selection was made by reading the titles and abstracts, then the entire article with inclusion and exclusion criteria.
Results: in the last ten years part, 44 studies were included, and 27 in the other one. Schizophrenia is associated with a risk of homicide, increased by a factor of 10 compared to general population. To be a male, have criminal records, take drugs, have a dissocial personality and being in an active and an active episode of delirium are so many risk factors of homicidal acts. Schizophrenic people kill more of their family members or acquaintances than strangers, and they mainly use a blunt or edged weapon.
Conclusion: all the homicide risk factors in schizophrenic people can’t be clearly identified with current literature data.
Methods: a search was made using PubMed and PsychInfo databases, from January the 1st, 2009 to February 23, 2019, in French and English languages, using the following keywords: schizophrenia, psychotic disorders, violence, homicide. A first selection was made by reading the titles and abstracts, then the entire article with inclusion and exclusion criteria.
Results: in the last ten years part, 44 studies were included, and 27 in the other one. Schizophrenia is associated with a risk of homicide, increased by a factor of 10 compared to general population. To be a male, have criminal records, take drugs, have a dissocial personality and being in an active and an active episode of delirium are so many risk factors of homicidal acts. Schizophrenic people kill more of their family members or acquaintances than strangers, and they mainly use a blunt or edged weapon.
Conclusion: all the homicide risk factors in schizophrenic people can’t be clearly identified with current literature data.
Le travail présenté explore la relation entre la schizophrénie et l’homicide. Il se décompose en deux parties. La première présente un cas clinique, issu de la littérature, d’un patient schizophrène ayant commis un double parricide en 1982. Celui-ci a pour objectif d’illustrer les différentes composantes psychopathologiques pouvant entraîner un tel acte. La seconde partie est composée d’une revue de la littérature réalisée en deux temps, systématique sur les dix dernières années, et élargie, par références croisées, à toute période.
Méthodologie : la recherche a été faite sur PubMed et PsychInfo, sur la période du 1er janvier 2009 au 23 février 2019, en langue française et anglaise à l’aide des mots clefs suivants : schizophrénie, trouble psychotique, homicide et violence. Une première sélection a été réalisée à l’aide du titre et de l’abstract, puis sur le contenu de l’article selon des critères d’inclusion et d’exclusion.
Résultats : 44 études ont été incluses dans la partie concernant les dix dernières années, et 27 dans l’autre. La schizophrénie est associée à un surrisque d’homicide d’un facteur de plus de 10 par rapport à la population générale. Les facteurs de risque de passage à l’acte identifiés sont le sexe masculin, les antécédents judiciaires, la consommation de toxiques, la personnalité dyssociale et une phase d’activité délirante de la maladie. Les schizophrènes tuent plus des membres de leur famille ou des connaissances que des inconnus, et utilisent majoritairement un objet contondant ou coupant.
Conclusion : les données de la littérature actuelles ne permettent pas d’identifier clairement l’intégralité des facteurs de risque de passage à l’acte homicidaire chez le schizophrène.
Méthodologie : la recherche a été faite sur PubMed et PsychInfo, sur la période du 1er janvier 2009 au 23 février 2019, en langue française et anglaise à l’aide des mots clefs suivants : schizophrénie, trouble psychotique, homicide et violence. Une première sélection a été réalisée à l’aide du titre et de l’abstract, puis sur le contenu de l’article selon des critères d’inclusion et d’exclusion.
Résultats : 44 études ont été incluses dans la partie concernant les dix dernières années, et 27 dans l’autre. La schizophrénie est associée à un surrisque d’homicide d’un facteur de plus de 10 par rapport à la population générale. Les facteurs de risque de passage à l’acte identifiés sont le sexe masculin, les antécédents judiciaires, la consommation de toxiques, la personnalité dyssociale et une phase d’activité délirante de la maladie. Les schizophrènes tuent plus des membres de leur famille ou des connaissances que des inconnus, et utilisent majoritairement un objet contondant ou coupant.
Conclusion : les données de la littérature actuelles ne permettent pas d’identifier clairement l’intégralité des facteurs de risque de passage à l’acte homicidaire chez le schizophrène.
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