Communication entre médecins généralistes et professions paramédicales en secteur libéral. Qu'en pensent les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes et quelles sont leurs attentes envers les médecins généralistes libéraux de la région rouennaise ?
Résumé
La communication interprofessionnelle entre médecins et paramédicaux est un élément essentiel de la coordination des soins. Mais qu'en pensent les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes ? Cette thèse est une étude qualitative menée par entretiens semi-dirigés auprès d'un échantillon d'infirmiers et de kinésithérapeutes libéraux.
L'avis des paramédicaux était plutôt positif. Les principaux supports de communication étaient l'ordonnance et le téléphone. Le contenu de la communication était attendu comme clair, complet. Les éléments du dossier et l'objectif de prise en charge étaient particulièrement attendus. Les facteurs clés rapportés étaient l'accessibilité des intervenants, le lien entre eux. La coordination passait par l'utilisation d'un dossier commun et par des rencontres, qu'elles soient formalisées ou non. Les perspectives d'amélioration de la communication étaient : mettre en place des outils plus efficaces, augmenter les échanges entre professionnels en trouvant des solutions pour augmenter leur disponibilité.
Des problématiques furent soulevées comme le manque de temps et d’accessibilité des médecins et des paramédicaux, pouvant constituer un frein dans la coopération et la coordination. L'exercice pluri-professionnel ainsi que les RCP, avec l'aide de financements, peuvent constituer des solutions. Le transfert de compétences, notamment du médecin vers une ou plusieurs autres professions de santé existantes ou non, pourrait être une autre solution. Une autre problématique évoquée fut celle de la méconnaissance de l'autre, de son exercice, de ses compétences et de sa personne. Une solution possible étant la mise en avant de la formation interprofessionnelle.
L'avis des paramédicaux était plutôt positif. Les principaux supports de communication étaient l'ordonnance et le téléphone. Le contenu de la communication était attendu comme clair, complet. Les éléments du dossier et l'objectif de prise en charge étaient particulièrement attendus. Les facteurs clés rapportés étaient l'accessibilité des intervenants, le lien entre eux. La coordination passait par l'utilisation d'un dossier commun et par des rencontres, qu'elles soient formalisées ou non. Les perspectives d'amélioration de la communication étaient : mettre en place des outils plus efficaces, augmenter les échanges entre professionnels en trouvant des solutions pour augmenter leur disponibilité.
Des problématiques furent soulevées comme le manque de temps et d’accessibilité des médecins et des paramédicaux, pouvant constituer un frein dans la coopération et la coordination. L'exercice pluri-professionnel ainsi que les RCP, avec l'aide de financements, peuvent constituer des solutions. Le transfert de compétences, notamment du médecin vers une ou plusieurs autres professions de santé existantes ou non, pourrait être une autre solution. Une autre problématique évoquée fut celle de la méconnaissance de l'autre, de son exercice, de ses compétences et de sa personne. Une solution possible étant la mise en avant de la formation interprofessionnelle.
Mots clés
Communication en santé
Relations interprofessionnelles
Équipe multidisciplinaire
Équipe des professionnels de santé
Médecins généralistes
Infirmiers
Kinésithérapeutes
Personnel paramédical
Communication en médecine
Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
Coopération médicale
Masseurs-kinésithérapeutes
Domaines
Sciences pharmaceutiquesOrigine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|