La contraception intra-utérine : une méthode de choix pour les nullipares ? Étude qualitative : entretiens auprès de 17 femmes nullipares
Résumé
Introduction : In France, according to the 2016 health barometer, 25,6% of woman using contraception, wear an IUC. However 98,7% of them had already give birth. This method has many advantages. Its high efficiency addresses the public health problem regarding unwanted pregnancies caused by a contraceptive failure leading to abortion. By the way, in 2015, HAS recalled that the IUC is recommended as a first mesure whatever parity, included therefore, nulliparas. But does the IUC meet their contraceptive needs?
Method : Our qualitative study, we interviewed, in the form of semi-structured interviews, 17 nulliparous patients leaving a contraception consultation. The interview transcripts were analyzed using a chart.
Results : Nulliparas are clearly part of the French contraceptive system. They don’t have a lot of benefit from the GATHER method carried out by reluctant practitioners. Thus, the subject of IUC was only broached for half of the participants. The fear of posing and of pain takes precedence over the motivations they put forward. The popular belief of a link between IUC and infertility is still rooted in the collective subconscious.
Conclusion : Women show great interest in the IUC and their needs match its characteristics. Up-to-date information, delivered by a professional using “cou nselling” helps to allay fears. “Sterilet” should be remplaced by “intra uterine contraception” to eradicate false beliefs.
Method : Our qualitative study, we interviewed, in the form of semi-structured interviews, 17 nulliparous patients leaving a contraception consultation. The interview transcripts were analyzed using a chart.
Results : Nulliparas are clearly part of the French contraceptive system. They don’t have a lot of benefit from the GATHER method carried out by reluctant practitioners. Thus, the subject of IUC was only broached for half of the participants. The fear of posing and of pain takes precedence over the motivations they put forward. The popular belief of a link between IUC and infertility is still rooted in the collective subconscious.
Conclusion : Women show great interest in the IUC and their needs match its characteristics. Up-to-date information, delivered by a professional using “cou nselling” helps to allay fears. “Sterilet” should be remplaced by “intra uterine contraception” to eradicate false beliefs.
Introduction : En France, d’après le Baromètre santé 2016, 25,6% des femmes utilisant une contraception portent une CIU. Cependant, 98,7% d’entre elles ont déjà accouché. Cela traduit qu’une minime proportion de nullipares en sont détentrices (1,3%). Pourtant, cette méthode présente de nombreux avantages. Sa grande efficacité répond au problème de santé publique concernant les grossesses non désirées causée par un échec contraceptif aboutissant à l’IVG. D’ailleurs, en 2015, l’HAS rappelle que la CIU est une méthode de première intention y compris pour les nullipares. Mais la CIU correspond-elle à leurs besoins contraceptifs ?
Méthode : Notre étude qualitative interrogeait sous forme d’entretien semi directifs, 17 nullipares sortant d’une consultation de contraception. Les verbatims des entretiens ont été analysé grâce à un tableau.
Résultats : Les nullipares s’inscrivent clairement dans le schéma contraceptif Français. Elles n’ont que peu bénéficier de la méthode BERCER menée par des praticiens réticents. Ainsi, le sujet de la CIU n’a été abordé que pour la moitié des participantes. La crainte de la pose et de la douleur prend le dessus sur les motivations qu’elles avancent. La croyance populaire d’un lien entre CIU et stérilité est encore ancrée dans l’inconscient collectif.
Conclusion : Les femmes témoignent d’un grand intérêt pour la CIU et leurs besoins correspondent aux caractéristiques qui la compose. Une information actualisée, délivrée par un professionnel pratiquant le « counseling » permet de lever les craintes. L’appellation « stérilet » devrait laisser place à celle de « contraception intra-utérine » pour éradiquer les fausses croyances.
Méthode : Notre étude qualitative interrogeait sous forme d’entretien semi directifs, 17 nullipares sortant d’une consultation de contraception. Les verbatims des entretiens ont été analysé grâce à un tableau.
Résultats : Les nullipares s’inscrivent clairement dans le schéma contraceptif Français. Elles n’ont que peu bénéficier de la méthode BERCER menée par des praticiens réticents. Ainsi, le sujet de la CIU n’a été abordé que pour la moitié des participantes. La crainte de la pose et de la douleur prend le dessus sur les motivations qu’elles avancent. La croyance populaire d’un lien entre CIU et stérilité est encore ancrée dans l’inconscient collectif.
Conclusion : Les femmes témoignent d’un grand intérêt pour la CIU et leurs besoins correspondent aux caractéristiques qui la compose. Une information actualisée, délivrée par un professionnel pratiquant le « counseling » permet de lever les craintes. L’appellation « stérilet » devrait laisser place à celle de « contraception intra-utérine » pour éradiquer les fausses croyances.
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