General practitioners of Val-de-Marne and Seine-et-Marne departements and voluntary medical terminations of pregnancy: how they are doing and living this practice? A qualitative research
Médecins généralistes du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne et IVG : comment exercent-ils et vivent-ils cette pratique ? Une enquête qualitative
Résumé
Voluntary abortions are a real public health issue in France. Since the authorization in 2004 of the voluntary medical terminations of pregnancy in an ambulatory environment, this technique, less expensive and having a more favorable benefit / risk balance, has taken precedence over the surgical method. Despite the overall improvement in access to abortion in France, territorial disparities are still present. The departments of Val-de-Marne and Seine-et-Marne are two departments where the number of abortions performed in town (surgical and medicinal) is the highest in Ile-de-France. The objective of this work was to study the practical approach, and the experience of general practitioners from the departments of Val-de-Marne and Seine-et-Marne who are carrying out the medical abortion. It was a qualitative exploratory study. 14 semi-structured interviews were carried out. The practice of medical abortion required a specific work organization and a lot of effort on the part of the doctors to facilitate its access to the patients and optimize their management. It was a greatsource of professional and personal satisfaction for the doctors interviewed and encouraged them to improve their skills as general practitioners, especially in terms of empathy and professionalism. The situations experienced in the practice of abortion were often a source of many emotions. Doctors were unanimous that the practice of abortion could be easily integrated into the practice of general medicine.
Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) sont un vrai enjeu de santé publique en France. Depuis l’autorisation en 2004 des IVG médicamenteuses en milieu ambulatoire, cette technique, moins coûteuse et ayant une balance bénéfice/risque plus favorable, a pris le pas sur la méthode chirurgicale. Malgré l’amélioration globale de l’accès à l’IVG en France, les disparités territoriales sont toujours présentes. Les départements du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne sont deux départements où le nombre d’IVG réalisées en ville (chirurgicales et médicamenteuses) est le plus élevé en Ile-de-France. L’objectif de ce travail était d’étudier l’approche pratique, et le vécu des médecins généralistes, exerçant dans les départements du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne, réalisant les IVG médicamenteuses en ville. Il s’agissait d’une étude exploratoire qualitative. 14 entretiens semidirectifs ont été réalisés. La pratique d’IVG médicamenteuse nécessitait une organisation de travail spécifique et beaucoup d’effort de la part des médecins pour faciliter son accès aux patientes et optimiser leur prise en charge. Elle était une grande source de satisfaction professionnelle et personnelle pour les médecins interrogés et les incitait à améliorer leurs compétences de médecin généraliste, notamment en termes d’empathie et de professionnalisme. Les situations vécues dans la pratique d’IVG étaient souvent une source de beaucoup d’émotions. Les médecins étaient unanimes sur le fait que la pratique d’IVG pouvait être facilement intégrée dans la pratique de médecine générale.
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