En 1946, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose une définition ambitieuse de la santé passant ainsi d’une logique de soins à une logique de santé publique. La santé n’est plus seulement le soin, ou l’absence de maladie, mais décrit une idée plus globale prenant en compte l’environnement dans son entier : se nourrir, s’instruire, habiter, travailler, se déplacer, se soigner, … En France, l’État est garant de l’amélioration de l’état sanitaire de la population. Au plan national, c’est le Ministère chargé de la santé qui intervient en son nom sur le système de santé. Mais quelle forme prendra-t-elle au niveau des territoires ? Comment ces mesures peuvent-elles lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS) ? Le Contrat Local de Santé (CLS) est l’un des outils proposés par les Agences Régionales de Santé (ARS) au sein des territoires. Il porte sur « la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social » (Référentiel CLS, 2016). Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Quels peuvent être les freins et leviers à cette démarche à l’échelle départementale ?