Ce mémoire porte sur l’étude des figures italiennes de François et Claire d’Assise. En ayant conscience de la révolution aussi bien spirituelle que sociale que déclencha le Poverello, nous avons pu nous questionner quant à l’influence que Claire apporta avec son ordre des clarisses. L’enjeu est de montrer que la conception de la femme au sein du franciscanisme a offert à l’Église de nouvelles solutions pour lutter contre le problème des déviances hérétiques. Ces éléments sont en effet ancrés dans un contexte historique et religieux mouvementé des XII et XIIIe siècles en Europe, avec une Église secouée par des scandales et faisant face à un combat entre hérésie et sainteté. Notre recherche nous permet d’analyser la relation entre la Curie et les mouvements paupéristiques, et de démontrer que l’intérêt fut mutuel.