Ce mémoire s’appuie sur les nouvelles méthodes thérapeutiques permettant de résoudre un problème majeur de santé publique : le handicap visuel. Nous nous baserons principalement sur les différents implants rétiniens composés de matrice d’électrodes, utiles dans certaines pathologies incurables telles que la rétinite pigmentaire ou la DMLA. Ces méthodes en cours de développement présentent tout de même quelques limites (mauvaise résolution spatiale, présence de phosphènes). Grâce à diverses expériences, nous chercherons à trouver la cause de ce faible gain d’acuité visuelle. Avec l’imagerie optique appliquée au modèle murin, nous parviendrons à comprendre que cette mauvaise résolution spatiale est causée par une activation trop élargie au niveau du cortex visuel et un recrutement passif des cellules ganglionnaires. La spectroscopie d’impédance est une méthode électrochimique permettant de quantifier les phénomènes de diffusion électriques ; c’est grâce à cet outil que nous parviendrons à comprendre ce problème d’activation « en-passant » des axones des cellules ganglionnaires. Enfin, nous exposerons les différentes étapes de la réadaptation orthoptique chez des patients implantés avec Argus II ainsi que les méthodes utilisées.