Experiences and representations of general practitioners in the prevention and management of positional cranial deformities in infants: qualitative study conducted in Seine-et-Marne
Vécus et représentations des médecins généralistes dans la prévention et la prise en charge des déformations crâniennes positionnelles du nourrisson : étude qualitative menée en Seine-et-Marne
Résumé
Background: Since the recommendations on the prevention of the sudden infant death syndrome, the increasing prevalence of the Positional Cranial Deformities (PCD) generates parental anxiety, questioning the back lying and the lack of prevention of PCD by general practitioners. The objective is to explore the representations of general practitioners on PCD, through their experiences, in order to identify possible obstacles to the optimization of prevention and management of PCD. Methods: A qualitative study was carried out with 13 general practitioners in Seine-et-Marne. Results: The representations of the participating practitioners were as heterogeneous as their practices. The management depended on their representations of PCD during their experiences. Discussion: Several obstacles restrain general practitioners from improving the prevention of PCD: the lack of knowledge, the lack of classification of the severity’s level of PCD, heterogeneous representations of PCD, the relationship between the parents and their doctor, misinformation by the media and the lack of collaboration between health professionals. Beyond these obstacles, the attitude and practices of general practitioners seem to depend on the awareness of the general practitioners during their experiences. Conclusion: Awareness campaigns of the HAS 2020 recommendations during the initial and ongoing training of doctors would be decisive to encourage general practitioners to the primary and secondary prevention of PCDs, while respecting the sudden infant death syndrome’s recommendations.
Introduction : depuis les recommandations sur la prévention de la Mort Inattendue du Nourrisson (MIN), la prévalence croissante des Déformations Crâniennes Positionnelles (DCP) engendre une anxiété parentale, remettant en question le couchage dorsal et soulignant le manque de prévention des DCP par les médecins généralistes. L’objectif est d’explorer les représentations des médecins généralistes sur les DCP, par leurs vécus et leurs expériences, afin d’identifier les éventuels freins à l’optimisation de la prévention et la prise en charge des DCP. Matériels et méthodes : une étude qualitative a été menée auprès de 13 médecins généralistes de Seine-et-Marne. Résultats : les représentations des médecins participants étaient aussi hétérogènes que leurs pratiques. La prise en charge dépendait de leurs représentations des DCP au cours de leurs expériences et vécus. Discussion : plusieurs freins limitent les médecins généralistes dans la prévention des DCP : le manque de formation, l’absence de classification du niveau de gravité des DCP, des représentations hétérogènes des DCP, la relation parent-médecin, la mésinformation par les médias et le manque de collaboration entre les professionnels de santé. Au-delà de ces freins, l'attitude et les pratiques des médecins généralistes semblent dépendre de la sensibilisation du sujet durant leurs expériences privées et professionnelles. Conclusion : des campagnes de sensibilisation sur les recommandations HAS 2020 durant la formation initiale et continue des médecins seraient déterminantes pour encourager les médecins généralistes à la prévention primaire et secondaire des DCP, tout en respectant les recommandations concernant la MIN.
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