Étude des pratiques et évaluation du ressenti parental concernant le protocole de prise en charge des laryngites aux urgences pediatriques du CHU de Rouen
Abstract
La prise en charge des laryngites sous-glottiques en France n’est pas consensuelle. Un protocole a été mis en place récemment aux urgences pédiatriques du CHU de Rouen, proposant l’administration d’une dose unique de corticoïdes (40 gouttes/kg de Bétaméthasone ou 4mg/kg de Prednisolone), semblant engendrer une réticence de la part des soignants et des parents à son instauration.
Objectif :
L’objectif de la première partie de l’étude était de réaliser une évaluation des pratiques notamment sur la classification de sévérité et le traitement choisi. L’objectif de la deuxième partie de l’étude visait à connaître le ressenti parental sur l’évolution de l’enfant à la suite du traitement choisi par le praticien.
Matériel et Méthodes :
Etude observationnelle descriptive, transversale, prospective et monocentrique menée dans le service des Urgences Pédiatriques du CHU de Rouen. Tous les patients consultant pour un épisode de laryngite entre le 15 Septembre 2020 et le 15 Mars 2021 ont été inclus. Des questionnaires étaient remplis par l’équipe médicale aux Urgences puis par les parents au 3ème jour d’évolution. Résultats : Nous avons inclus initialement 156 patients dont 67 % présentaient une laryngites « légères ». Au total, 1/3 des patients n’a pas été traité selon le protocole en vigueur. La majorité étaient « sous-traités » principalement du fait que beaucoup de laryngites légères étaient encore traitées selon le protocole précédent avec des doses quatre fois moins élevées de corticoïdes prescrites pour 3 jours (62%). La seconde partie de l’étude comptait 129 patients, tous guéris à J3. Aucune association significative n’était retrouvée entre le respect du protocole et l’amélioration de l’état clinique de l’enfant à J3 ou avec l’inquiétude parentale. Le respect ou non du protocole ainsi que le protocole utilisé n’apparaissaient pas comme des facteurs de risque de reconsultation, qui concernait 22% des patients, essentiellement les formes modérées.
Conclusion :
Les parents étaient la plupart du temps satisfaits de l’évolution de leur enfant quelle que soit la dose reçue bien que 1/3 des enfants n’aient pas été pris en charge comme suggéré. L’administration d’une dose unique de corticoïdes permet de s’assurer de l’observance du traitement. Il serait intéressant de réaliser une étude thérapeutique en appliquant de manière aléatoire l’ancien et le nouveau protocole.
Objectif :
L’objectif de la première partie de l’étude était de réaliser une évaluation des pratiques notamment sur la classification de sévérité et le traitement choisi. L’objectif de la deuxième partie de l’étude visait à connaître le ressenti parental sur l’évolution de l’enfant à la suite du traitement choisi par le praticien.
Matériel et Méthodes :
Etude observationnelle descriptive, transversale, prospective et monocentrique menée dans le service des Urgences Pédiatriques du CHU de Rouen. Tous les patients consultant pour un épisode de laryngite entre le 15 Septembre 2020 et le 15 Mars 2021 ont été inclus. Des questionnaires étaient remplis par l’équipe médicale aux Urgences puis par les parents au 3ème jour d’évolution. Résultats : Nous avons inclus initialement 156 patients dont 67 % présentaient une laryngites « légères ». Au total, 1/3 des patients n’a pas été traité selon le protocole en vigueur. La majorité étaient « sous-traités » principalement du fait que beaucoup de laryngites légères étaient encore traitées selon le protocole précédent avec des doses quatre fois moins élevées de corticoïdes prescrites pour 3 jours (62%). La seconde partie de l’étude comptait 129 patients, tous guéris à J3. Aucune association significative n’était retrouvée entre le respect du protocole et l’amélioration de l’état clinique de l’enfant à J3 ou avec l’inquiétude parentale. Le respect ou non du protocole ainsi que le protocole utilisé n’apparaissaient pas comme des facteurs de risque de reconsultation, qui concernait 22% des patients, essentiellement les formes modérées.
Conclusion :
Les parents étaient la plupart du temps satisfaits de l’évolution de leur enfant quelle que soit la dose reçue bien que 1/3 des enfants n’aient pas été pris en charge comme suggéré. L’administration d’une dose unique de corticoïdes permet de s’assurer de l’observance du traitement. Il serait intéressant de réaliser une étude thérapeutique en appliquant de manière aléatoire l’ancien et le nouveau protocole.
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