Children and screens : what do parents know? Observational study in general practitioner consultation on Reunion Island
Enfants et écrans : qu’en savent les parents ? Étude observationnelle en soins premiers à l’île de La Réunion
Abstract
Background : Children over 4 years old spend an average 1 hour and 28 minutes per day, in France, in front of a television. The Covid pandemic increased this consumption. The noxious effects of screens are well known by the international scientific community, mainly on weight, sleep, learning and behaviour. These effects appear as of one hour of everyday use.
Method : An observational, descriptive, cross-sectional study, by anonymous self-survey, was led with 60 GP randomly chosen on Reunion island. Results were interpreted with a 13 points score.
Results : Two hundred seventy-five surveys were included from february to march 2021. The average score was 10/13. Fifty-two percent respondents ignored the french 3 years old threshold. Thirty three percent thought that screens taught their children to speak and 9 % that it improved school results. Twenty-nine percent ignored the effects of background TV. Twenty-eight percent ignored the link between screens and obesity. Twenty-three percent considered screens as a good way to calm children. Ten percent were not convinced to be examples for their children. Fifty-three percent thought it was their GP’s role to inform them about screens health issues. The total score was link to parents study level, presence of rules about screens at home, having already heard about this topic, duration of use of parents and children.
Conclusion : The health effects of screens were well known by the population. The impact on weight, sleep and background TV were still ignored by some parents. GPs were the best discussion partner on this numerical prevention.
Introduction : Les enfants français de plus de 4 ans passent 1 heure et 28 minutes par jour en moyenne devant la télévision. Cette consommation s’est accentuée durant la pandémie de Covid. Les effets délétères des écrans sont reconnus par la communauté scientifique internationale, notamment sur le poids, le sommeil, les apprentissages et le comportement. Ils apparaissent dès 1 h d’utilisation quotidienne.
Méthode : Une étude observationnelle descriptive transversale, par questionnaires anonymes auto-administrés, a été menée auprès de 60 médecins généralistes (MG) tirés au sort à l’île de La Réunion. Les résultats étaient interprétés via un score sur 13.
Résultats : Deux cent soixante-quinze questionnaires ont été inclus de février à mars 2021. La moyenne était de 10/13. Cinquante-deux pourcents des répondants ignoraient l’âge seuil de 3 ans. Trente-trois pourcents pensaient que les écrans apprenaient à parler et 9 % qu’ils amélioraient les résultats scolaires. Vingt-neuf pourcents ignoraient les effets de la télévision d’arrière-plan. Vingt-huit pourcents ignoraient le lien entre écran et obésité. Vingt-trois pourcents considéraient les écrans comme un bon moyen pour calmer un enfant. Dix pourcents n’étaient pas convaincus d’être des exemples pour leur enfant. Cinquante-trois pourcents estimaient que c’est le rôle du MG de les informer à ce sujet.
Le score au quizz était lié au niveau d’étude parental, à la présence de règles au domicile, au fait d’avoir déjà entendu parler du sujet et aux durées d’utilisation parentale et des enfants.
Conclusion : Les effets des écrans étaient connus par la population. L’impact sur le poids, le sommeil ou le rôle de la télévision d’arrière-plan restait ignoré par certains parents. Les MG étaient les interlocuteurs privilégiés pour aborder cette prévention au numérique.
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