Children’s diet at 2 years and trajectories of hyperactivity-inattention symptoms and conduct problems between 3 and 8 years
Alimentation de l'enfant à l'âge de 2 ans et trajectoires développementales de symptômes d'hyperactivité-inattention et de problèmes de conduite
Abstract
Background: although the role of diet is increasingly acknowledged in psychiatry, data is still scarce regarding its early impact on the most significant behavioral disorders of childhood (i.e. hyperactivity-inattention and conduct problems). Objective: the objective of this study was to explore the relation between children's dietary patterns at 2 years and developmental trajectories of hyperactivity-inattention and conduct problems between 3 and 8 years. Methods: we recruited 1,432 mother-child dyads from the French EDEN (Etude des déterminants pré- et postnatals précoces du développement et de la santé de l’enfant) motherchild cohort to conduct the analyses. Three dietary patterns, labeled 'Guidelines', 'Processed, fast foods', and ‘Baby foods’, were identified using a food frequency questionnaire in children aged 2 years in a previous study. The Strengths and Difficulties Questionnaire (SDQ) was used to assess hyperactivity-inattention and conduct problems at 3, 5 and 8 years of age and build related trajectories from 3 to 8 years. The relation between children’s dietary patterns at 2 years and the worst developmental trajectory of hyperactivityinattention and conduct problems were determined with multivariable logistic regressions adjusted for potential socioeconomic, maternal and child confounders. Results: the score on the “Guidelines” dietary pattern was negatively associated with the risk of hyperactivity-inattention problems (OR= 0.75; 95% CI= 0.60-0.94), contrary to adherence to the “Baby foods” dietary pattern (OR= 1.41; 95% CI= 1.16-1.71). Conclusion: distinct patterns of children’s diet at 2 years were predictive of developmental trajectories of hyperactivity-inattention problems between 3 and 8 years. These results highlight the relevance of conducting further studies to clarify the mechanisms involved.
Contexte : bien que le rôle de l'alimentation soit de plus en plus reconnu en psychiatrie, les données sont encore rares en ce qui concerne son impact précoce sur les principaux troubles du comportement de l'enfance (i.e. l'hyperactivité-inattention et les troubles du comportement). Objectif : l'objectif de cette étude était d'explorer la relation entre l’alimentation des enfants à 2 ans et les trajectoires développementales d'hyperactivité-inattention et de troubles de conduite entre 3 et 8 ans. Méthodes : nous avons analysé les données de 1 432 dyades mère-enfant de la cohorte française EDEN (Etude des déterminants pré- et postnatals précoces du développement et de la santé de l'enfant). Trois types d'alimentation, intitulés « Guidelines », « Processed, fast foods », et « Baby foods » ont été identifiés à l'aide d'un questionnaire de fréquence alimentaire chez des enfants âgés de 2 ans dans une étude précédente. Le Strengths and Difficulties Questionnaire (SDQ) a été utilisé pour évaluer les problèmes d'hyperactivité-inattention et de problèmes de conduite à 3, 5 et 8 ans et construire des trajectoires connexes de 3 à 8 ans. Les relations entre l’alimentation des enfants à 2 ans et les trajectoires développementales les plus défavorables de problèmes d'hyperactivité-inattention et de problèmes de conduite ont été déterminés à l'aide de régressions logistiques multivariables, ajustées des facteurs de confusion socio-économiques, maternels et liés à l’enfant. Résultats : le score lié au type d’alimentation « Guidelines » était négativement associé au risque de problèmes d'hyperactivité-inattention (OR= 0,75 ; IC 95 % = 0,60-0,94), contrairement à l'adhésion à l’alimentation de type « Baby foods » (OR= 1,41 ; IC 95 % = 1,16-1,71). Conclusion : des types distincts d’alimentation des enfants à 2 ans prédisaient des trajectoires développementales de problèmes d'hyperactivité-inattention entre 3 et 8 ans. Ces résultats soulignent la pertinence de mener d'autres études pour clarifier les mécanismes impliqués.
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