Contexte : La fin de vie semble être une préoccupation des français, avec une volonté bruyante de certain de pouvoir décider pour leur fin de vie. Mais la population s’est-elle approprié la rédaction des directives anticipées ? Objectif principal : Évaluer la connaissance du dispositif des directives anticipées par les patients consultant aux urgences d’Aurillac. Les objectifs secondaires sont d’évaluer le taux de rédaction des directives anticipées, la connaissance et la désignation de la personne de confiance. Méthode : Étude descriptive de la prévalence de la connaissance des directives anticipées. Cette étude est de type observationnelle prospective monocentrique. Elle analyse les réponses à un questionnaire que j’ai créé, distribué aux urgences, rempli sur la base du volontariat. Le critère de jugement est la part des patients connaissant le dispositif des directives anticipée. L’analyse statistique a été réalisée grâce au logiciel statat v15. Résultats : Les directives anticipées ne sont connues de la population étudiée qu’à hauteur de 39,5%, et leur rédaction ne concernent que 9,9% des répondants dont 65,5% refusent un acharnement thérapeutique et seulement 13% se prononcent contre des soins précis. Mais 31% des personnes interrogées se disent prêtes à en rédiger, alors que 12,2% n’en ont pas l’intention. La personne de confiance est mieux connue des patients, 87% des répondants et dont 58,4% en ont désigné une. Conclusion : L’étude retrouve une méconnaissance du dispositif des directives anticipées par le public. Une connaissance plus large permettrait une rédaction plus importante, malgré des freins à la rédaction de ces dernières. Cependant les patients semblent s’être approprié la personne de confiance.