Determinants of adequate screen prevention in children under 6 years of age by the general practitioner
Déterminants d’une prévention adéquate des écrans chez les enfants de moins de six ans par le médecin généraliste
Résumé
Introduction: screens have become omnipresent in our daily lives, and many studies have shown their harmful effects on young children, constituting a real public health problem. The general practitioner has a central and major role in the prevention of this subject. Although national and international recommendations are being made to regulate the use of these drugs, no consensus has been adopted.. Many studies have already addressed the lack of training of general practitioners and the obstacles to better prevention, but the determinants of adequate prevention have never been explored. Similarly, the influence of the general practitioner's family and personal behaviour on the prevention he/she carries out in the office has never been studied. Method: this is an observational, quantitative, descriptive, cross-sectional study, aimed at carrying out a declarative survey of practice. It was carried out by questioning general practitioners in Gironde, via an anonymous online self-questionnaire. Results: 51 responses were obtained, out of 155 questionnaires sent, which represents a response rate of 32.9%. The determinants of adequate prevention were a young age (30-40 years) of the physician for prevention in children under six years of age (p=0.0001 / p = 0.0005), a number of procedures between 15 and 25 for a better quality message (p = 0.03 / p = 0.04), the status of parent (p=0.01) with young children (p=0.0015), having children who do not watch television in the morning (p=0.025), applying to oneself rules for the use of screens (p=0.004), being trained on this subject (p=0.02), and feeling that they have the necessary knowledge to do so (p=0.0054) Conclusion: although physicians feel they have the knowledge to do prevention, they are insufficiently trained, and their prevention messages are flawed. However, other prevention drivers can also be exploited, such as acting on their practice habits in the office, or by improving their own personal and family behaviors towards screens. Finally, the sensitivity of young physicians to this subject opens the door to early training on this topic in the medical curriculum.
Introduction : les écrans sont devenus omniprésents dans le quotidien, et nombreuses sont les études démontrant les effets néfastes chez le jeune enfant, constituant un réel problème de santé publique. Le médecin généraliste a un rôle central et majeur dans la prévention à réaliser sur ce sujet. Bien que des recommandations nationales et internationales voient le jour afin d’en réguler l’utilisation, aucun consensus n’a cependant été adopté. De multiples travaux se sont déjà intéressés au manque de formation des médecins généralistes et aux freins à une meilleure prévention, mais les déterminants d’une prévention adéquate n’ont jamais été explorés. De même, l’influence du comportement familial et personnel du médecin généraliste sur la prévention qu’il réalise au cabinet n’a jamais été étudiée. Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle, quantitative, descriptive et transversale, visant à réaliser une enquête déclarative de pratique. Elle a été réalisée en interrogeant les médecins généralistes installés de Gironde, via un auto-questionnaire en ligne anonyme. Résultats : 51 réponses ont été obtenues, sur 155 questionnaires envoyés, ce qui représente un taux de réponse de 32,9%. Les déterminants d’une prévention adéquate sont un âge jeune (30- 40ans) du médecin pour une prévention chez les enfants de moins de six ans (p=0,0001 / p = 0,0005), un nombre d’actes compris entre 15 et 25 pour une message de meilleure qualité (p = 0,03 / p = 0,04), le statut de parent (p=0,01), avec des enfants jeunes (p = 0,0015), avoir des enfants qui ne regardent pas la télévision le matin (p=0,025), appliquer à soi-même des règles d’utilisation des écrans (p=0,004), le fait d’être formé sur ce sujet (p=0,02), et d’estimer d’avoir les connaissances nécessaires pour le faire (p=0,0054). Conclusion : bien que les médecins estiment avoir les connaissances nécessaires pour réaliser de la prévention, ils sont insuffisamment formés, et leurs messages de prévention sont erronés. D’autres moteurs de prévention peuvent être cependant aussi exploités comme agir sur leurs habitudes de pratique au cabinet, ou en améliorant leurs propres comportements personnels et familiaux vis-à-vis des écrans. Enfin, la sensibilité des médecins jeunes à ce sujet ouvre la porte à une formation précoce sur ce thème dans le cursus médical.
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