The general practitioner's feelings towards the psychotic patient
Le ressenti du médecin généraliste face au patient psychotique
Résumé
Qualitative study with 15 general practitioners of Basse Normandie: felt in the face of the psychotic patient. Introduction: The generalist, with his pivotal role, first resort, will be solicited in the second line after the psychiatrist. And sometimes on the front line when the organizational capacities of city psychiatry are outdated, in order to fulfill its role as a so-called “accessible” physician. When the general practitioner is on the front line, he has an alert role, with all the specifics involved in managing a psychiatric disorder. Method: This thesis was carried out according to a qualitative study, in order to collect as faithfully as possible the feelings of general practitioners. The data were exploited and compared using an input spreadsheet. Results: Psychotic symptoms would complicate management. There may be a feeling of difficulty. Conclusion: When the doctors interviewed are trained in psychiatry, they do not mention training in the points of management to improve, a contrario when the doctors interviewed are not trained in psychiatry, they talk about training in the areas of empowerment to be improved, which shows a certain willingness to train when they feel their training is laconic. The general practitioners interviewed are more likely to be involved in the prescription of psychotropic drugs when they are trained in psychiatry. Initial training seems inadequate, but the doctors interviewed seem motivated to train in order to obtain an optimal prescription of psychotropic drugs.
Étude qualitative auprès de 15 médecins généralistes de Basse-Normandie : ressenti face au patient psychotique. Introduction : le généraliste, avec son rôle pivot, de premier recours, sera sollicité en deuxième ligne après le psychiatre. Et parfois en première ligne lorsque les capacités organisationnelles de la psychiatrie de ville seront dépassées, afin de remplir son rôle de médecin dit « accessible ». Lorsque le médecin généraliste est en première ligne celui-ci a un rôle d'alerte, avec toutes les spécificités que comporte la prise en charge d'un trouble psychiatrique. Méthode : cette thèse a été réalisée selon une étude qualitative, afin de recueillir le plus fidèlement possible le ressenti des médecins généralistes. Les données ont été exploitées et comparées à l'aide d'un tableur à saisie manuelle. Résultats : les symptômes psychotiques compliqueraient la prise en charge. Il peut exister un ressenti de difficulté. Conclusion : lorsque les médecins interrogés sont formés à la psychiatrie, ils n'évoquent pas la formation dans les points de la prise en charge à améliorer, a contrario lorsque les médecins interrogés ne sont pas formés à la psychiatrie, ils évoquent la formation dans les points de la prise en charge à améliorer, ce qui montre une certaine volonté à se former lorsqu'ils estiment que leur formation est laconique. Les médecins généralistes interrogé(e)s sont plus volontiers acteur(trice)s dans la prescription de psychotropes lorsqu'ils(elles) sont formé(e)s à la psychiatrie. La formation initiale paraît inadaptée, cependant les médecins interrogés semblent motivés pour se former afin d'obtenir une prescription optimale des psychotropes.
Domaines
Médecine humaine et pathologie| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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