Les maladies cardiovasculaires étaient la première cause de décès dans le monde. SPICES était une étude internationale comparant une intervention brève à une intervention brève plus programme de changement de comportements chez une population à risque cardiovasculaire intermédiaire (NL-IHRS entre 9 et 15) de 0 à 6 mois . Cette thèse évaluait la Grappe 14. Méthode : ce travail de recherche était une étude quantitative, randomisée sans aveugle, prospective interventionnelle. La réduction de 15% à 6 mois du NL-IHRS constituait le critère principal. Les questionnaires DASH-Q, IPAQ, WHOQOL-bref et la réduction de la consommation d'alcool, de tabac constituaient les critères secondaires. Une intervention brève, avec chaque participant, et des mesures de prévention personnalisés avait été réalisée à 0 et 6 mois. Le groupe intervention avait été revu en groupe deux fois par mois le premier mois puis une fois par mois les mois suivants pour améliorer leurs facteurs de risque cardiovasculaire. Résultat : il n'y avait pas de différence significative entre le groupe contrôle et le groupe intervention à 6 mois de l'étude. Le recueil des données à 6 mois a été décalé à 8 mois du fait de la pandémie mondiale de COVID-19 qui avait commencé pendant l'étude. Discussion : la pandémie du COVID-19 fut un biais de confusion important mais la santé psychique des participants avait stagné ce que n'était pas le cas en population générale. Les interventions brèves ont pu être un facteur protecteur au niveau du moral. Les personnes atteintes de COVID-19 présentaient des comorbidités cardiovasculaires importantes et de nombreux décès leurs avaient été incriminés. Il apparaît judicieux de lutter contre les MCV en faisant de la prévention peu coûteuse, pendant cette pandémie qui touche les pays en voie de développements comme les pays à haut revenus.