En France, le concept de santé environnementale a été introduit dans le Code de la santé publique qu’en 2004 et a été à l’origine des Plans nationaux santé environnement (PNSE). Ce mémoire de thèse s’attache à montrer la légitimité du pharmacien d’officine dans la promotion de la santé environnementale. Il bénéficie d’une proximité avec les patients et les accompagne au travers de nouvelles missions officinales implantées dans son quotidien. Actuellement, le pharmacien d’officine peut se positionner au sein de nouvelles structurations d’exercice pluridisciplinaire, comme les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé qui participent aux actions de prévention ; dans ce cadre-là, la promotion de la santé environnementale trouve toute sa place. Cependant, de telles avancées semblent ralenties par un manque de formation des pharmaciens, comme le montre l’analyse des formations proposées en santé environnementale dans les 24 unités de formation et de recherche (UFR) de Pharmacie en France. Pour élargir les perspectives de développement de la santé environnementale dans les officines françaises, des modèles d’exercice de pharmaciens à l’étranger ont été étudiés. À l’officine, le pharmacien peut aborder des thèmes de santé environnementale par différentes approches : par les milieux (par exemple, la pollution de l’air), par les populations vulnérables (par exemple, les femmes enceintes et les jeunes enfants) ou par les pathologies. Pour ces problématiques environnementales, une description des effets sur la santé, des exemples d’outils à utiliser sous différents formats (numérique, papier ou atelier) et des conseils destinés aux patients, sont présentés.