Plantain grazing: what impacts on gastrointestinal parasitism management, and performance of dairy goats?
Le pâturage de plantain lancéolé : quels impacts sur la gestion du parasitisme gastro-intestinal et sur les performances des chèvres laitières ?
Résumé
The comeback of grazing in French dairy goat systems is an important issue to ensure an agroecological transition and a better feed self-sufficiency. However, goats are very sensitive to gastrointestinal strongyles (SGI) present on pasture. The lanceolate plantain, because of its supposed medicinal properties, could help manage this parasitism. Two homogeneous batches of 25 goats were formed to evaluate the impact of plantain grazing on the resilience of goats to SGI, and on their milk performance. For 23 days, with 8 h of daily access, one batch grazed exclusively plantain (PLA), while the other grazed a multi-species grassland without plantain (PME). Each goat received 200 g of hay and 906 g of concentrates daily as a supplement. The PLA plot had 7.1% less MAT than the PME plot (p<0.0001). Bulkiness value was 4% higher for the PLA plot (p<0.0001). Live weight, SGI egg excretion level, TP, and cells were not affected in this study. At the end of the trial, milk production was lower (-19%, p<0.005) for the PLA lot, as was urea level (-18%, p<0.0001). In our study, plantain grazing in pure culture did not show any interest with regard to the loss of milk production. It would be more interesting in association and at an earlier stage, improving its quality. Its effect on the resilience of goats to parasitism could not be demonstrated because the initial level of infestation was too low.
Le retour du pâturage dans les systèmes caprins français est un enjeu important pour assurer une transition agroécologique et une meilleure autonomie alimentaire. Cependant, les chèvres sont très sensibles aux strongles gastro-intestinaux (SGI) présents au pâturage. Le plantain lancéolé, du fait de ses supposées propriétés médicinales, pourrait contribuer à gérer ce parasitisme. Deux lots homogènes de 25 chèvres ont été formés pour évaluer l’impact du pâturage de plantain sur la résilience des chèvres aux SGI, et sur leurs performances laitières. Pendant 23 jours, à raison de 8 h d’accès journalier, un lot pâturait exclusivement du plantain (PLA), tandis que l’autre pâturait une prairie multi-espèces sans plantain (PME). Chaque chèvre recevait quotidiennement à l’auge 200 g de foin et 906 g de concentrés en complément. La parcelle PLA contenait 7,1 % de MAT en moins que celle du lot PME (p<0,0001). La valeur d’encombrement était 4 % plus élevée pour la parcelle PLA (p<0,0001). Le poids vif, le niveau d’excrétion d’œufs de SGI, le TP et les cellules n’ont pas été affectés au cours de cette étude. En fin d’essai, la production laitière était plus faible (-19 %, p<0,005) pour le lot PLA, ainsi que le niveau d’urée (-18 %, p<0,0001). Dans notre étude, le pâturage de plantain en culture pure n’a pas montré d’intérêt au regard de la perte de production laitière. Il serait plus intéressant en association et à un stade plus précoce, améliorant sa qualité. Son effet sur la résilience des chèvres au parasitisme n’a pu être démontré du fait du trop faible niveau d’infestation initial.
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