Consacrer l’auteur ? La place de l’écrivain dans le système de marchandisation de l’œuvre littéraire
Résumé
Cette étude nous permet d’interroger la place de l’auteur dans le système de marchandisation de l’œuvre littéraire. En ce sens, nous nous intéressons à l’évolution et à la construction d’un certain ethos d’auteur entre marchandisation de soi et légitimation de la posture d’écrivain. Cette notion de posture de l’écrivain sera par ailleurs essentielle pour comprendre l’éventuelle « mise en marque » de l’auteur. Une fois incarné, l’auteur contemporain est en mesure de personnifier l’œuvre littéraire, pour la et se singulariser afin de servir sa marchandisation. En ce sens, l’écrivain peut devenir un « produit d’appel » favorisant les dynamiques d’achat.
Par ailleurs, cette étude s’intéresse également au dispositif de promotion auctoriale, de l’usage de ressorts signalétiques sur l’objet-livre, capables de promouvoir la place de l’écrivain sur le marché littéraire contemporain, aux dispositifs publicitaires mis en place pour soutenir et renforcer sa « mise en marque » et le distinguer de la concurrence.
Ainsi, ce travail traite des processus de singularisation opérés par l’écrivain mais également par tous les acteurs de la chaine du livre et de sa marketisation.
Enfin, ce travail traite également de l’essor du digital en tant qu’il est capable de recomposer la consécration auctoriale mais également la communication de soi, la création et finalement, la prescription littéraire.
Par ailleurs, cette étude s’intéresse également au dispositif de promotion auctoriale, de l’usage de ressorts signalétiques sur l’objet-livre, capables de promouvoir la place de l’écrivain sur le marché littéraire contemporain, aux dispositifs publicitaires mis en place pour soutenir et renforcer sa « mise en marque » et le distinguer de la concurrence.
Ainsi, ce travail traite des processus de singularisation opérés par l’écrivain mais également par tous les acteurs de la chaine du livre et de sa marketisation.
Enfin, ce travail traite également de l’essor du digital en tant qu’il est capable de recomposer la consécration auctoriale mais également la communication de soi, la création et finalement, la prescription littéraire.