Comparaison par imagerie tridimensionnelle des différents protocoles de distraction palatine en termes d’efficacité, d’effets et d'iatrogénie : revue systématique de la littérature - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
Mémoires Année : 2019

Comparaison par imagerie tridimensionnelle des différents protocoles de distraction palatine en termes d’efficacité, d’effets et d'iatrogénie : revue systématique de la littérature

Résumé

Objectifs : l’objectif principal est de comparer, à l’aide de l’imagerie tridimensionnelle (CBCT), les différents protocoles de distraction en termes de succès thérapeutique (effets, efficacité, iatrogénie). Les objectifs secondaires sont d’identifier l’existence ou non de paramètres cliniques influençant le succès thérapeutique et de déterminer si un appareil est plus indiqué qu’un autre en fonction des situations cliniques. Matériels et méthodes : une recherche systématique a été menée sur les bases de données Cochrane, Pubmed, Scopus et Doss. Les articles retenus sont des études portant sur des enfants, adolescents et/ou des adultes nécessitant une expansion du maxillaire par distraction orthopédique, sur les effets et/ou l’efficacité, et/ou les effets iatrogènes des appareils ou de la technique de distraction classique et/ou celle assistée par mini-vis étudiés avec l’imagerie tridimensionnelle (CBCT ou scanner). Résultats : sur les 446 articles trouvés, 16 articles ont été retenus et inclus pour analyse. En termes d’effets squelettiques, tous sont efficaces mais l’expansion obtenue est plus importante avec un distracteur sur mini-vis qu’avec un classique. En termes d’effets alvéolaires, il semblerait que les pertes osseuses observées en hauteur et en épaisseur soient plus importantes avec un distracteur à appui dentaire qu’avec un osseux. En termes d’effets dentaires, l’expansion et le tipping serait plus important avec un distracteur à appui dentaire qu’avec un osseux. En termes d’iatrogénie, aucun paramètre ne semble influencer l’apparition de résorptions. À l’inverse, le type de distracteur utilisé semble influencer l’apparition de déhiscences osseuses avec une prépondérance pour les distracteurs à appui dentaire. Conclusion : la distraction orthopédique dans la prise en charge des anomalies du sens transversal est un sujet pour lequel il n’existe actuellement aucun consensus, en raison du manque d’études comparatives pour évaluer la supériorité d’un dispositif ou d’un protocole par rapport à un autre. Il semblerait toutefois que le distracteur à appui osseux soit à l’origine d’une plus grande expansion squelettique et d’effets dentaires moins marqués que les autres dispositifs. Cependant, ces conclusions présentent un faible niveau de preuve en raison de la multiplicité des paramètres et du manque de standardisation des protocoles. Nous n’avons pas pu déterminer quel était réellement l’influence de l’âge sur l’efficacité de la distraction orthopédique. En revanche, un arbre décisionnel pour aider les praticiens à choisir l’appareil de distraction qui convient le mieux pour traiter un patient de moins de 14 ans consultant pour une endomaxillie a pu être réalisé à l’aide de nos conclusions. Pour répondre à ce sujet, la réalisation de plusieurs essais cliniques contrôlés et randomisés, de forte puissance, avec des protocoles similaires est donc nécessaire.
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Thèse SALLABERYDéfinitif 20.09.2019.pdf (1.33 Mo) Télécharger le fichier
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Dates et versions

dumas-03691874 , version 1 (22-11-2023)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03691874 , version 1

Citer

Marion Sallaberry. Comparaison par imagerie tridimensionnelle des différents protocoles de distraction palatine en termes d’efficacité, d’effets et d'iatrogénie : revue systématique de la littérature. Médecine humaine et pathologie. 2019. ⟨dumas-03691874⟩
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