Évaluation des effets de la pratique de la sophrologie au cours de la grossesse sur l'évolution du stress et du vécu des patientes et de ses répercussions sur le travail et l'accouchement
Résumé
Goal: To determine if the practice of sophrology during pregnancy has an impact on the perceived stress, on the experience of childbirth as well as on certain medical parameters of labor and delivery.
Material and method: A comparative study was conducted with 23 pregnant women practicing sophrology during their pregnancy. 3 questionnaries were used: a first one sent before the sophrology sessions, using the APSI scale for antenatal perceived stress; a 2nd one sent after the sophrology sessions, also using the APSI scale; and 3rd one sent after childbirth, using the QEVA scale for assessing childbirth experience, and the PNPSI scale for assessing postnatal perceived stress.
Results: The study showed a non-significant decrease in stress experienced during pregnancy. On the other hand, an improvement in well-being and a feeling of decreased stress was mentioned by the women. The study did not show a decrease in perceived stress in the postpartum period. Most of the patients had a good experience of their delivery. Only some patients who have experienced uncontrolled events (induction of labor, caesarean section, instrumental delivery) have a negative experience. None of the medical parameters of labor and delivery are modified by sophrology, except the duration of labor for primiparous women, which is shorter.
Conclusion: Sophrology has a positive impact on pregnancy and on the experience of labor and delivery but would need to be continued in the postnatal period to achieve optimal effects on the perceived stress during this period. A larger workforce would be needed to study more precisely the effects on labor and delivery.
Objectifs : déterminer si la pratique de la sophrologie pendant la grossesse a un impact sur le stress ressenti, sur le vécu de l’accouchement ainsi que sur certains paramètres médicaux du travail et de l’accouchement.
Matériel et méthode : une étude comparative a été menée auprès de 23 femmes enceintes pratiquant la sophrologie pendant leur grossesse. 3 questionnaires ont été utilisés : un premier envoyé avant les cours de sophrologie, utilisant l’échelle APSI d’évaluation du stress ressenti ; un 2ème questionnaire envoyé après les cours de sophrologie, utilisant aussi l’échelle APSI ; un 3ème questionnaire envoyé après l’accouchement, utilisant l’échelle QEVA d’évaluation du vécu de l’accouchement, et l’échelle PNPSI d’évaluation du stress perçu postnatal.
Résultats : l’étude a montré une diminution non significative du stress ressenti pendant la grossesse. En revanche, une amélioration du bien-être et un sentiment de diminution du stress a été évoqué par les patientes. L’étude n’a pas montré une diminution du stress perçu dans le post-partum. La majorité des patientes étudiées ont eu un bon vécu de leur accouchement. Seules certaines patientes ayant vécu des évènements non contrôlés (déclenchement du travail, césarienne, accouchement instrumental) ont un vécu négatif. Aucun paramètre médical du travail et de l’accouchement n’est modifié par la sophrologie, mis à part la durée de travail des primipares, qui est plus courte.
Conclusion : la sophrologie a un impact positif sur la grossesse et sur le vécu du travail et de l’accouchement, mais nécessiterait d’être poursuivi en période post-natale pour obtenir des effets optimaux sur le stress ressenti pendant cette période. Un effectif plus grand serait nécessaire pour étudier plus précisément les effets sur le travail et l’accouchement.
Domaines
Gynécologie et obstétrique
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