Evaluation of criteria for the targeted selective treatment against gastrointestinal nematodes aimed at limiting the appearance of resistance to eprinomectin in dairy ewes in the Roquefort aera
Évaluation de critères de traitement ciblé sélectif contre les strongles gastro-intestinaux visant à limiter l'apparition de résistances à l'éprinomectine sur des brebis laitières du bassin de Roquefort
Résumé
Gastrointestinal nematode infections are a major health and economic issue in sheep farming, and their impact is ever increasing with the appearance and spread of resistance to the different anthelmintic groups. Limiting or slowing down the development of these resistances is urgent, especially in dairy farming where only eprinomectin has a zero-milk withdrawal period. Three farms were studied in the Roquefort area and two targeted selective treatment (TST) protocols were carried out over 2 years. During the TST, physiopathology and production data were collected and compared using statistical and modeling tools. In the investigated farms, milk production is negatively impacted when reaching a threshold of 1000 epg in multiparous ewes and 250 epg in primiparous ewes. Treating primiparous, multiparous with NEC ≤ 2.5 and the ewes with the highest milk yield makes it possible to target the population most at risk to be heavily infested. Maintaining a refuge population by leaving a proportion of untreated ewes only impacts production between two milk checks by an average of 2% compared to treated ewes.
Les strongyloses gastro-intestinales sont un enjeu sanitaire et économique majeur en élevage ovin, et leur gestion est compliquée par l'apparition et le développement de résistances aux différentes familles d’anthelminthiques. Limiter ou ralentir le développement de ces résistances est urgent, en particulier en élevage laitier où seule l'éprinomectine dispose d’un temps d'attente lait nul. Trois élevages ont été étudiés dans le bassin de Roquefort et deux protocoles de traitement ciblé sélectif (TCS) y ont été menés sur 2 ans. Lors des TCS des données de physiopathologie et de production ont été collectées et comparées à l'aide d’outils statistiques et de modélisation. Dans les élevages étudiés, la production laitière est impactée négativement à partir d’un seuil de 1000 opg chez les brebis multipares et 250 opg chez les primipares. Traiter les primipares, les multipares à NEC ≤ 2,5 et les plus hautes productrices permet de cibler la population la plus à risque d’être fortement infestée. Conserver une population refuge en laissant une proportion des brebis non traitées n’impacte la production entre deux contrôles laitiers que de 2% en moyenne par rapport aux brebis traitées.
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