Effects of the menstrual cycle on anterior cruciate ligament laxity in athletes
Effets du cycle menstruel sur la laxité du ligament croisé antérieur chez la sportive
Résumé
Introduction: The incidence rate of anterior cruciate ligament (ACL) injury is higher for women. The current literature demonstrates a higher number of ruptures during the ovulatory phase. The researchers hypothesized that this disproportionate number compared to men may be related to knee laxity, which in turn may be influenced by hormones.
Objective: The objective is to determine if the hormonal factor represented by the menstrual cycle leads to a variation in laxity during the ovulatory phase in women in sports, which could explain the higher rate of ACL injury for women.
Research methodology: To answer this etiological question, Pubmed, Cochrane Library, and Kinedoc were searched. Included studies must be published after the 2000s, and must include case-control, cohort, or cross-sectional studies. The study population includes premenopausal athletes with no history of ACL injury. Laxity is to be measured using the KT-1000 knee arthrometer. Each item is assessed with the NOS grid.
Results and analyses: The analysis of the results was performed in a qualitative and quantitative manner. 6 retrospective cohort studies were included in this review. Five of the six studies showed greater laxity during the ovulatory phase, but the results were not significant.
Discussion: The complexity of the relationships between the many sex hormones does not allow us to define with certainty which one or ones are involved in the increase or decrease of laxity and to what extent. Further studies with a higher level of scientific evidence and consideration of other risk factors seem necessary to clarify this causal relationship.
Introduction : le taux d’incidence de lésion du ligament croisé antérieur (LCA) est supérieur chez les femmes. La littérature actuelle démontre un nombre plus élevé de rupture en phase ovulatoire. Les chercheurs ont émis l'hypothèse que ce nombre disproportionné comparé aux hommes peut être lié à la laxité du genou, qui à son tour peut être influencée par les hormones.
Objectif : l’objectif est de déterminer si le facteur hormonal représenté par le cycle menstruel entraine une variation de laxité en phase ovulatoire chez les femmes dans le milieu sportif, ce qui pourrait expliquer le plus grand taux de lésion du LCA pour les femmes.
Méthodologie de recherche : afin de répondre à cette question étiologique, des recherches sont effectuées sur Pubmed, Cochrane Library et Kinédoc. Les études incluses doivent être publiées après les années 2000, et doivent inclure des études cas-témoin, de cohorte ou transversale. La population étudiée comprend des athlètes en période pré-ménopausique sans antécédent de blessure du LCA. La laxité doit être mesurée à l’aide de l’arthromètre de genou KT-1000. Chaque article est évalué avec la grille NOS.
Résultats et analyses : l’analyse des résultats a été réalisée de façon qualitative et quantitative. 6 études de cohorte rétrospectives sont retenues dans cette revue. 5 études sur 6 montrent une laxité plus forte durant la phase ovulatoire mais les résultats ne sont pas significatifs.
Discussion : la complexité des liens entre les nombreuses hormones sexuelles ne nous permet pas de définir avec certitude laquelle ou lesquelles sont impliquées dans l’augmentation ou la diminution de la laxité et dans quelle mesure. Des études ultérieures avec un plus haut niveau de preuves scientifiques et une prise en compte d’autres facteurs de risque semblent nécessaires afin d’éclaircir ce rapport de causalité.
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