Béarnaise cattle breed cow : present, past, future
La vache de race Béarnaise : présent, passé, futur
Résumé
Béarnaise breed is a local cattle breed, threatened by abandonment of agriculture, aboriginal, having their cradle in the Greater Southwest of France. This dual breed, fully used to produce milk, meat and participate in the further works, named « Blonde des Pyrénées », reached its zenith around the end of the nineteenth century, at the beginning of the twentieth century with nearly three hundred thousand bovines. Victim, like others breeds, of the modernisation of agriculture and the Edmond Quittet policy, the general inspector of Agriculture after World War II, prioritising more productive breeds, had a rapid ans strong decline on this number approaching the extinction. It is re-born from its ashes in the late 1970s, in the early eighties, in the so-called « Béarnaise breed », thanks to the awareness of Laurent Avon, IDELE member, the work of Régis Ribéreau-Gayon, creator of the « Conservatoire des races d’Aquitaine », and the will of enthusiasts. With only 72 females, at its very lowest, in 1989, the breed can now boast having 566 females in 128 farms. Saved by conservation programs launched since 1985, its current good health is the result of cooperation with the selection body supported by the « Conservatoire des races d’Aquitaine » and the « Association de Sauvegarde de la Race Bovine Béarnaise » joining most of farmers. The breed is doing well with an excellent dynamic even if the balance is fragile.
La race Béarnaise est une race bovine locale, menacée d'abandon pour l'agriculture, autochtone, qui a son berceau dans tout le grand Sud-Ouest de la France. Cette race mixte utilisée dans sa globalité pour produire lait, viande et participer aux différents travaux, nommée alors Blonde des Pyrénées, a connu son apogée aux alentours de la fin du 19ème siècle, début du 20ème siècle avec près de 300000 têtes. Victime, comme d’autres races, de la modernisation de l’agriculture et de la politique d’Edmond Quittet, inspecteur général de l'agriculture de l’après seconde guerre mondiale, décidé à donner la priorité aux races productives, elle a vu ses effectifs chuter fortement et rapidement passant très proche de la disparition. Mais elle renaît de ses cendres à la fin des années 70, début des années 80, sous le nom de race Béarnaise, grâce à la prise de conscience de Laurent Avon, membre de l’IDELE, au travail de Régis Ribéreau Gayon créateur du futur Conservatoire des Races d’Aquitaine et à la volonté de passionnés. Avec un effectif de seulement 72 femelles, au plus bas, en 1989, la race peut maintenant se targuer de présenter 566 femelles dans 128 élevages. Sauvée par des programmes de conservation lancés en 1985, sa bonne santé actuelle est le fruit d’un travail mené main dans la main par l’Organisme de Sélection porté par le Conservatoire des Races d’Aquitaine et l’Association de Sauvegarde de la Race Bovine Béarnaise réunissant la plupart de ses éleveurs. La race se porte bien avec une belle dynamique même si l’équilibre reste encore fragile.
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