Images volées. La caméra cachée face au réel : un dispositif filmique subversif ?
Résumé
Sometimes characterized as "coward," "dishonest," "hypocritical," and "morally unacceptable", hidden camera has a negative reputation among filmmakers, particularly within the documentary world... This research proposes to study this filming technique, from Dziga Vertov to present, and to demonstrate how it constitutes a subversive approach that raises quite specific practical, aesthetic, and political issues. At the intersection of aesthetics, genetic, and Visual Culture studies, this master thesis presents a well-documented typology of the uses of hidden cameras in documentaries. It examines the concept of filmic apparatus and raises the question of the staging of reality by filmmakers, all while exploring the relationships between technique, aesthetics, and politics.
« Lâche », « malhonnête », « hypocrite », « moralement inacceptable », la caméra cachée a mauvaise réputation chez les cinéastes. Surtout dans le documentaire... Cette recherche propose pourtant de se consacrer à l'étude de ce dispositif de tournage, de Dziga Vertov à nos jours, et de montrer en quoi il relève d'une démarche subversive qui soulève des enjeux pratiques, esthétiques et politiques inédits. A la croisée d'études esthétiques, génétiques et de Culture Visuelle, ce mémoire dresse une typologie documentée des usages de la caméra cachée dans le documentaire. Il interroge la notion de dispositif filmique et soulève la question de la mise en scène du réel par les cinéastes, tout en interrogeant les rapports entre technique, esthétique et politique.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
|---|
