Les mises en commun réalisées dans les pratiques enseignantes m’ont amené à me questionner quant à leurs apports sur la pratique réflexive de l’élève. Dans ce mémoire, je m’interroge sur la plus-value des mises en communs au sein de séances d’arts plastiques afin d’engager l’élève dans une démarche de création. Au travers de l’évolution des pratiques et des apports de recherches, dont notamment : le béhaviorisme, le constructivisme et le socioconstructivisme, cet écrit traite de la mise en commun au service d’une praxis efficience et réflexive. C’est au détour d’une séquence d’arts plastiques portant sur le thème des couleurs dans une classe de CM1 que j’ai pu mettre en place cette étude. Ici, deux groupes ont été formés afin de réaliser au mieux cette étude : un groupe témoin – avec mise en commun ainsi qu’un groupe expérimental – sans mise en commun. Dès lors, les productions des élèves de chaque séance ainsi que la mise en commun réalisée en dernière séance sont analysées. Les résultats de cette étude démontrent bel et bien que la plus-value de la mise en commun à chaque fin de séance permet à l’élève à travers une pratique réflexive de s’engager dans une réelle démarche de création.