Student stress within national veterinary school of Alfort : study and management
Le stress étudiant au sein de l'École nationale vétérinaire d'Alfort : étude et gestion
Résumé
Student stress has been a more and more studied issue in the last decades. Veterinary studies are long and intensive both physically and psychologically. Students of this course are subject to many stressors during their studies : a demanding selection process, academic pressure, workload, time constraints, exams, competition, concern for the financing of studies, lack of sleep, exposure to suffering and death. The literature on the subject has been reviewed in order to define the concept of stress and its place in today's society. The different stressors and the various types of impacts of stress were also identified. This objective of the study was to evaluate student stress within the National Veterinary School of Alfort and identify stress management methods used by students, with the aim of bringing out solutions that could be put in place at the collective level. In order to do this, a questionnaire on various points was submitted to the EnvA's students. The obtained results were used to develop a conference support on student stress. This conference aims to raise student awareness of stress detection and prevention by providing them with comprehensive information on the subject. Two hundred and fifty-five students replied to our survey, i. e. more than a third of EnvA students. The response rate varied according to the year and ranged from 30.5 % to 39.3 %. Eighty-nine per cent of students considered veterinary studies to be stressful. The average stress level was 4.2/10, with about a third of students giving a score of 6/10 or higher. Twenty-eight point two per cent of students said they felt stressed at least once a week, and 14.9 % daily. This stress negatively impacted 71.3 % of students in the way they cared for the animals. Seventy-two point two per cent of participants were interested in implementing collective stress management methods. Three dynamics of action were then identified : increase communication about student stress, offer meditation or sophrology workshops, and give more prominence to the work of the school psychologist or reference teachers.
Le stress étudiant est une problématique qui fait l'objet de plus en plus d'études depuis les dernières décennies. Les études vétérinaires sont longues et intenses, tant physiquement que psychologiquement. Les étudiants de cette filière sont soumis à de nombreux facteurs de stress au cours de leurs études : processus de sélection exigeants, pression scolaire, charge de travail, contraintes horaires, évaluations, concurrence, souci de financement des études, manque de sommeil, exposition à la souffrance et à la mort. La bibliographie sur le sujet a été étudiée afin de définir la notion de stress, et de cerner la place qu'il occupe dans notre société actuelle. Les différentes sources et les différents impacts du stress ont également été recensés. L'objectif de notre travail était de faire un état des lieux du stress étudiant au sein de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort, ainsi que de recenser les méthodes de gestion du stress employées par les étudiants, dans le but de dégager des perspectives à mettre en place à l'échelle collective. Pour cela, nous avons soumis aux étudiants de l'EnvA un questionnaire portant sur ces différents points. Les résultats obtenus ont été utilisés pour développer un support de conférence sur le stress étudiant. Cette conférence vise à sensibiliser les étudiants au repérage et à la prévention du stress en leur apportant des informations globales sur cette thématique. Deux cent cinquante-cinq étudiants ont répondu à notre sondage, soit plus d'un tiers des étudiants de l'EnvA. Le taux de réponse était variable en fonction des promotions, et allait de 30,5 % à 39,3 %. Quatre-vingt-neuf pour cent des étudiants ont considéré que les études vétérinaires étaient une source de stress. Le niveau de stress moyen était de 4,2/10, avec environ un tiers des étudiants ayant accordé une note supérieure ou égale à 6/10. Les étudiants ont estimé ressentir un stress au moins une fois par semaine à hauteur de 28,2 %, et quotidiennement à hauteur de 14,9 %. Ce stress impactait négativement 71,3 % des étudiants dans leur prise en charge des animaux, 72,2 % des participants étaient intéressés par la mise en place de méthodes de gestion du stress collectives. Trois dynamiques d'action ont alors pu être dégagées : augmenter la communication autour du stress étudiant, proposer des ateliers de méditation ou de sophrologie, et accorder une place plus importante au travail de la psychologue scolaire ou d'enseignants référents.
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