Les déterminants du parcours professionnel des jeunes médecins généralistes issus de l’Université de Rouen : Cohorte ECN 2017
Résumé
Introduction : La médecine générale est une spécialité attractive pour les étudiants en médecine. Malgré cela, la répartition des médecins généralistes demeure inégale sur le territoire français. Pour tenter de pallier les disparités, l’État a mis en place plusieurs mesures incitatives mais celles-ci semblent insuffisantes. Plusieurs cohortes françaises de jeunes médecins généralistes ont été créées depuis 2010 afin d’étudier leur parcours professionnel et d’identifier des facteurs influençant leurs pratiques. L’objectif de notre étude était de créer une nouvelle cohorte haut-normande afin de compléter les travaux en cours et de proposer des solutions adaptées pour améliorer le système de soins ambulatoires.
Méthode :
Il s’agit de la création d’une cohorte prospective constituée des médecins généralistes ayant débuté leur DES en 2017 à l’UFR Santé de l’Université de Rouen. Quatre-vingt-dix questionnaires ont été envoyés de février à juin 2021 afin de recueillir les informations concernant leurs données socio-démographiques, leurs parcours scolaires et universitaires, leurs pratiques médicales actuelles envisagées à deux ans.
Résultats :
Le taux de réponse était de 53%. La population était âgée de 29 ans, avec 54,3% d’hommes, ayant grandi pour 47,5% en zone urbaine, de parents majoritairement cadres. Cinquante-neuf pour cent ne s’orientaient pas vers la médecine générale initialement mais elle était le premier choix pour 89% des répondants. Dix-sept pour cent avaient passé leur thèse. En juin 2021, 72% pratiquaient la médecine générale exclusive, 6,5% une autre activité médicale exclusive, 15% une activité partagée et 6,5% étaient encore internes. Les déterminants de l’activités étaient le désir de devenir médecin généraliste en pré internat et la réalisation d’un stage de premier niveau en zone rurale. Les zones d’exercice actuelle et envisagée ne semblaient pas liées aux facteurs recherchés. Les déterminants du département d’exercice étaient le lieu de réalisation du stage de niveau 1 et du SASPAS.
Conclusion :
Notre travail a permis de faire émerger des déterminants des parcours de ces jeunes médecins généralistes. Il est le premier à étudier une promotion où la formation était filiarisée. Il s’inscrit dans la continuité des travaux de création et de suivi de cohortes de jeunes médecins généralistes dans différentes régions françaises. Notre cohorte devra faire l’objet d’un suivi afin de confirmer de façon factuelle les déterminants mis en évidence et d’en dégager de nouveaux
Méthode :
Il s’agit de la création d’une cohorte prospective constituée des médecins généralistes ayant débuté leur DES en 2017 à l’UFR Santé de l’Université de Rouen. Quatre-vingt-dix questionnaires ont été envoyés de février à juin 2021 afin de recueillir les informations concernant leurs données socio-démographiques, leurs parcours scolaires et universitaires, leurs pratiques médicales actuelles envisagées à deux ans.
Résultats :
Le taux de réponse était de 53%. La population était âgée de 29 ans, avec 54,3% d’hommes, ayant grandi pour 47,5% en zone urbaine, de parents majoritairement cadres. Cinquante-neuf pour cent ne s’orientaient pas vers la médecine générale initialement mais elle était le premier choix pour 89% des répondants. Dix-sept pour cent avaient passé leur thèse. En juin 2021, 72% pratiquaient la médecine générale exclusive, 6,5% une autre activité médicale exclusive, 15% une activité partagée et 6,5% étaient encore internes. Les déterminants de l’activités étaient le désir de devenir médecin généraliste en pré internat et la réalisation d’un stage de premier niveau en zone rurale. Les zones d’exercice actuelle et envisagée ne semblaient pas liées aux facteurs recherchés. Les déterminants du département d’exercice étaient le lieu de réalisation du stage de niveau 1 et du SASPAS.
Conclusion :
Notre travail a permis de faire émerger des déterminants des parcours de ces jeunes médecins généralistes. Il est le premier à étudier une promotion où la formation était filiarisée. Il s’inscrit dans la continuité des travaux de création et de suivi de cohortes de jeunes médecins généralistes dans différentes régions françaises. Notre cohorte devra faire l’objet d’un suivi afin de confirmer de façon factuelle les déterminants mis en évidence et d’en dégager de nouveaux
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