Mémoires Année : 2023

Gynecological follow-up in prison population: what about the Nice remand center ?

Le suivi gynécologique chez la population carcérale : qu’en est-il à la Maison d’arrêt de Nice ?

Résumé

Objective: carry out an inventory of gynecological follow-up of the prison population of Nice. Method: qualitative, monocentric, retrospective study, carried out over the period from October 14, 2020 to April 14, 2022. All female patients who entered between October 12, 2020 and April 14, 2022 in the women’s section of the remand center were included. 125 files were studied. Results: out of 125 files studied, no doctor is known. Several areas follow the recommendations: clinical entrance examinations and entry serologies, human chorionic gonadotropin (HCG) assays during a risk of pregnancy, contraceptive implementation, monitoring of a progestogen, proposed monitoring of a positive smear, molecules prescribed for vaginosis, follow-up of a positive mammogram, gynecology in an obstetric context, pathological gynecological follow-up. Others follow them only halfway or very little: vaccination follow-up, estrogen-progestogen follow-up, global treatments for vaginosis (frequent double treatments), carrying out a smear and its follow-up proposal, realization of ammograms. The majority of the reasons for which the care is outside the recommendations are not attributable to the remand center: the refusal of the patient is a very important part, the extractions are less so. On the other hand, interprofessional transmission biases remain very present. Conclusion: the gynecological follow-up in the remand center of Nice is very different from that we found in the literature. Professional practices are globally adapted to the recommendations. In the opposite cases, interprofessional transmissions and refusal by the patient are called into question.
Objectif : réaliser un état des lieux du suivi gynécologique à la maison d’arrêt de Nice. Méthode : étude qualitative, monocentrique, rétrospective, réalisée du 14 octobre 2020 au 14 avril 2022. Ont été incluses les femmes entrées entre le 14 octobre 2020 et le 14 avril 2022 dans le quartier femme de la Maison d’arrêt. 125 dossiers ont été inclus. Résultats : sur 125 dossiers étudiés, aucun médecin traitant n’est connu. Plusieurs domaines suivent les recommandations : les examens cliniques et sérologies d’entrée, les dosages de gonadotrophine chorionique humaine (BHCG) lors d’un risque de grossesse, la mise en place contraceptive, le suivi d’un progestatif, le suivi proposé d’un frottis positif, les molécules prescrites pour vaginose, le suivi d’une mammographie positive, la gynécologie dans un contexte obstétrical, le suivi gynécologique pathologique. D’autres ne les suivent qu’à moitié ou très peu : le suivi vaccinal, le suivi d’oestro-progestatif, les traitements globaux des vaginoses (doubles traitements fréquents), la réalisation d’un frottis et sa proposition de suivi, la réalisation de mammographies. La majorité des raisons pour lesquelles les prises en charge sont hors recommandations ne sont pas imputables à la maison d’arrêt : le refus de la patiente est une part très importante, les extractions le sont moins. En revanche, les biais de transmissions interprofessionnelles restent très présents. Conclusion : le suivi gynécologique carcéral niçois est différent de celui trouvé dans la littérature. Les pratiques professionnelles sont globalement conformes aux recommandations. Dans les cas inverses, les transmissions interprofessionnelles et le refus par la patiente sont mis en cause
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  • HAL Id : dumas-04543484 , version 1

Citer

Margot Bottero. Le suivi gynécologique chez la population carcérale : qu’en est-il à la Maison d’arrêt de Nice ?. Médecine humaine et pathologie. 2023. ⟨dumas-04543484⟩
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