Les traitements orthopédiques, en particulier l'utilisation des activateurs de classe II, sont aujourd'hui cruciaux pour les orthodontistes. Ces dispositifs biomécaniques permettent de traiter efficacement les anomalies squelettiques, suscitant un consensus croissant. Historiquement, des débats animés opposaient les approches mécanistes et fonctionnalistes dans la communauté orthodontique, mais les travaux de chercheurs tels que Björk, Moss et Pétrovic ont clarifié ces discussions en approfondissant la compréhension de la croissance cranio-faciale. Les traitements orthopédiques, débutant souvent précocement, capitalisent sur le potentiel de croissance du patient, notamment avec l'utilisation d'activateurs sur une période d'un an en moyenne. Cette thèse synthétise l'utilisation des activateurs de classe II en orthopédie dento-faciale, mettant en avant leurs avantages tout en soulignant que, malgré leur utilité, des facteurs tels que la non-conformité du patient peuvent nécessiter des approches complémentaires, comme la chirurgie.