Impact of sexual activity on vaginal absorption of progesterone: a prospective cross-over study on voluntary infertile patients (SexVAP)
Résumé
Progesterone, a key hormone for implantation, is mostly prescribed vaginally in Reproductive Medicine. Low serum concentrations during the luteal phase are associated with reduced chances of birth. Sexual intercourse significantly might reduce vaginal progesterone absorption. This study assesses the impact of intercourse, with or without a condom, during a cycle of hormone replacement therapy (HRT) on vaginal progesterone absorption in infertile couples.
Material and methods: this prospective, monocentric, randomized, crossover study included 38 volunteer infertile couples, 29 of whom could be analyzed. Standard HRT was used. We measured serum progesterone (Pg) levels after sexual abstinence on D2 of progesterone initiation, after condom-protected intercourse and after unprotected intercourse (order determined by randomization, on D3 and D7). The primary endpoint was the difference between the level measured on D2 and that measured after intercourse, with or without a condom.
Results: on average, the difference in variations (Pg D2−Pg with condom) and (Pg D2−Pg without condom) was 1.83±5.34 ng/mL (p=0.08).
Conclusion: sexual intercourse does not appear to modify vaginal progesterone absorption during an HRT cycle. However, condom use could improve vaginal progesterone absorption. Infertile couples who have recourse to these treatments need to be fully informed.
La progestérone, hormone clé de l’implantation, est largement prescrite, par voie vaginale, en Assistance Médicale à la Procréation. Des concentrations sériques insuffisantes en phase lutéale s’associeraient à des chances de naissance réduites. Les rapports sexuels diminueraient de façon significative l’absorption vaginale de progestérone. Cette étude évalue l’impact des rapports sexuels, avec ou sans préservatif, au cours d’un cycle sous traitement hormonal substitutif (THS) sur l’absorption vaginale de la progestérone chez des couples infertiles.
Matériel et méthodes : cette étude prospective monocentrique, randomisée et croisée a inclus 38 couples infertiles volontaires dont 29 ont pu être analysés. Un THS standard a été utilisé. Nous avons dosé les taux sériques de progestérone (Pg) en abstinence sexuelle à J2 de l’initiation des ovules de progestérone, après un rapport protégé par préservatif et après un rapport non protégé (ordre déterminé par randomisation, à J3 et J7). Le critère de jugement principal était la variation entre le taux mesuré à J2 et celui mesuré après le rapport sexuel, avec ou sans préservatif.
Résultats : en moyenne, la différence des variations (Pg J2−Pg avec préservatif) et (Pg J2−Pg sans préservatif) était de 1,83 ± 5,34 ng/mL (p = 0,08).
Conclusion : les rapports sexuels ne semblent pas modifier l’absorption vaginale de la progestérone lors d’un cycle de THS. Toutefois l’utilisation de préservatifs pourraient améliorer les taux de Pg. Une information éclairée des couples infertiles ayant recours à ces
traitements est nécessaire.