Social pressure on women who choose bottle-feeding for their child
La pression sociale exercée sur les femmes qui choisissent de nourrir leur enfant avec du lait artificiel
Résumé
Objective: the aim of this study is to identify the social pressure on women who do not breast-feed their child and to analyze the consequences generating on the development of negatives affects such as shame, guilt, and low self-esteem.
Method: qualitative, descriptive, and comparative study realized between September 2022 and November 2022. An anonymous survey was distributed through social networks to mothers who did not breast-feed their child. We identified the social pressure’s level, and we compared the characteristics of the women to identify the vulnerability factors that are associated with a high level of social pressure. Then, we compared the feelings of guilt, shame, and low self-esteem to analyze the impact of the social pressure.
Results: 1030 mothers were included in the study. We highlighted some vulnerability factors that can induce a high level of social pressure: young age, education level, parity, term of delivery, family pattern, moment of choice of bottle feeding and the experiences and background of breast-feeding or welcome breast-feeding in delivery room. In line with literature, the social pressure in France is transmitted to women through breast-feeding promotion and by the lack of support from the health professionals.
Conclusion: mothers who choose to feed their child with bottles may be under varying degrees of social pressure. Women under a high level of social pressure are more likely to develop guilt, shame, and low self-esteem. It is required to take into consideration vulnerability factors that can subdue women to a high social pressure to avoid negatives affects.
Objectif : l’objectif de cette étude est d’identifier la pression sociale exercée sur les femmes qui n’allaitent pas leur enfant et d’analyser les conséquences engendrées sur le développement d’affects négatifs tels que la honte, la culpabilité et la baisse de l’estime de soi.
Méthode : il s’agissait d’une étude qualitative descriptive et comparative réalisée de septembre 2022 à novembre 2022. Un questionnaire anonyme a été distribué aux mères qui n’allaitaient pas leur enfant à travers les réseaux sociaux. Nous avons identifié le niveau de pression sociale sur ces femmes et nous avons comparé leurs caractéristiques afin d’identifier les facteurs de vulnérabilité associés à un niveau de pression sociale élevé. Nous avons ensuite comparé les sentiments de culpabilité, de honte et l’estime de soi des participantes afin d’analyser l’impact de la pression sociale.
Résultats : 1030 mères qui nourrissaient leur enfant avec du lait artificiel ont été incluses. Nous avons pu mettre en évidence des facteurs de vulnérabilité pouvant induire un niveau de pression élevé : le jeune âge, le niveau d’étude, la primiparité, le terme d’accouchement, le schéma familial, le moment de la décision d’alimentation artificielle ainsi que les expériences et antécédents d’allaitement maternel ou de mise au sein en salle de naissance. En accord avec la littérature existante, la pression sociale en France est transmise aux femmes par l’intermédiaire de la promotion de l’allaitement et par le manque de soutien de la part des professionnels .
Conclusion : les mères qui choisissent de nourrir leurs enfants avec du lait artificiel peuvent subir une pression sociale plus ou moins importante. Plus les femmes subissent une forte pression sociale, plus elles sont à risque de développer des émotions négatives de culpabilité, de honte et de faible estime de soi. Il est indispensable de prendre en compte les facteurs de vulnérabilité pouvant soumettre les femmes à une forte pression sociale pour éviter le développement des affects négatives.
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