Status report on collaboration between psychiatrists from medical-psychological centers and private general practitioners in South Gironde
État des lieux de la collaboration entre psychiatres de centre médico-psychologique et médecins généralistes libéraux dans le Sud-Gironde
Résumé
Introduction: patients with psychiatric disorders have a lower expectancy and quality of life than the general population. The causes are multiple, including gaps in collaboration between general practitioners and psychiatrists in outpatient care. Improving this collaboration must be adapted to the sector of activity and the means available. Method: qualitative study with grounded theory approach, by semi-structured interviews, with 5 general practitioners and 6 psychiatrists from CMP. Results: practitioners from South Gironde were overall satisfied with their collaboration. The lack of communication during chronic follow-ups negatively affected the overall care of the patient. The psychiatrist, thanks to the multidisciplinary team of the CMP, benefited from autonomy of care, which made him the “treating doctor” of the mind. The lack of information and the absence of a clear distribution of care to be implemented were a source of errors. The best practice recommendations proposed by learned societies were not known. The responsiveness of practitioners and mutual trust resulted in good coordination of serious or complex acute care. Meetings between colleagues made it possible to forge links favorable to better collaboration. Conclusion: south Gironde is faced with collaboration difficulties whose problems are found elsewhere. Care actors, united around Territorial Mental Health Projects and around Territorial Professional Health Communities, are actively working to improve collaboration.
Introduction : les patients atteints de troubles psychiatriques ont une espérance et une qualité de vie inférieure à la population générale. Les causes sont multiples, les lacunes de la collaboration entre médecins généralistes et psychiatres en soins ambulatoires en font parties. L’amélioration de celle collaboration doit être adaptée au secteur d’activité, et aux moyens disponibles. Méthode : étude qualitative avec approche par théorisation ancrée, par entretiens semi-dirigés, auprès de 5 généralistes et de 6 psychiatres de CMP. Résultats : les praticiens du Sud Gironde étaient dans l’ensemble, satisfaits de leur collaboration. Le manque de communication au cours des suivis chroniques affectait négativement la prise en charge globale du patient. Le psychiatre, grâce à l’équipe pluridisciplinaire du CMP, bénéficiait d’une autonomie de prise en charge, ce qui en faisait le « médecin traitant » du mental. Le manque d’information et l’absence de répartition claire des soins à mettre en place étaient source d’erreurs. Les recommandations de bonnes pratiques proposées par des sociétés savantes n’étaient pas connues. La réactivité des praticiens et une confiance mutuelle aboutissaient à une bonne coordination des soins aigues graves ou complexes. Les rencontres entre confrères permettaient de tisser des liens favorables à une meilleure collaboration. Conclusion : le Sud Gironde est confronté à des difficultés de collaboration dont les problématiques se retrouvent ailleurs. Les acteurs de soins, réunis autour de Projets Territoriaux en Santé Mentale et autour de Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, œuvrent activement à l’amélioration de la collaboration.
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