Les animaux exotiques dans la sculpture française du XIXe siècle d'après les exemples d'Antoine-Louis Barye et d'Emmanuel Fremiet
Résumé
Au XIXe siècle, l'arrivée de nouveaux animaux exotiques en France crée une effervescence sans précédent. Ces espèces deviennent le fer de lance d'un nouveau genre à part entière : la sculpture animalière. Antoine-Louis Barye (1795-1875) et Emmanuel Fremiet (1824-1910) en sont les précurseurs et garantissent sa reconnaissance et son succès via les représentations qu'ils font des pensionnaires du jardin des plantes. L'étude de nombreux facteurs inhérents au XIXe siècle est nécessaire afin de comprendre ce nouvel intérêt pour l'animal et les oeuvres dont ils deviennent les seuls protagonistes. Au coeur d'un siècle en proie à l'industrialisation, les avancées scientifiques, technologiques et le nouveau statut accordé à l'animal se mèlent à l'orientalisme grandissant. L'animal exotique envahit Paris et, plus largement, l'Europe de cette période, comme peuvent en témoigner la multitude de petits bronzes encore sur le marché de l'art actuel.
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