Introduction : l'allergie alimentaire à l'arachide (AAA) est fréquente en France. Elle est pourvoyeuse d'anaphylaxie. L'AAA a tendance à débuter tôt dans la vie et à persister. L'injection d'adrénaline est le traitement de première ligne en cas d'anaphylaxie. L'adrénaline peut s'injecte à l'aide d'un dispositif auto-injectable (DAI). L'objectif de cette étude était de détailler l'évolution de la prescription du DAI. Nous avons étudié les caractéristiques de cette population et leur prise en charge dans notre HDJ pédiatrique. Matériel et méthode : nous avons mené une étude rétrospective, observationnelle, transversale au sein du CHU d'Amiens. Les données recueillies étaient issues des dossiers médicaux. Les patients de moins de 18 ans, admis pour la réalisation d'un TPO en HDJ pédiatrique au CHU, et préalablement sensibilisés à l'arachide étaient inclus. Le critère de jugement principal était la comparaison de la présence ou non du DAI dans la TU entre deux périodes. Résultats : 140 patients ont été inclus dans l'étude. Il y avait plus de DAI dans les trousses d'urgence (p<0,01) après 2021. Lors de 42% des TPO les patients étaient poly-allergique. Le seuil réactogène moyen était de 0,237 gramme de protéines d'arachide. Aucune différence n'était retrouvée pour la rédaction de PAI, la réalisation d'une ITO et de séances d'ETP. Conclusion : nous avons mis en évidence une amélioration de la prescription de DAI d'adrénaline à travers les années.