Induction of ovulation in mares with a single intravenous injection of lecirelin at a dose of 200µg, comparative study with the gold standard, hCG (human chorionic gonadotrophin)
Induction de l'ovulation chez la jument avec une injection unique par voie intraveineuse de léciréline à la dose de 200µg, essai comparatif avec le gold standard, l'hCG (human chorionic gonadotrophin)
Résumé
Ovulation induction in mares is an important aspect of controlling equine reproduction. hCG is the reference molecule, but immunization from 2 injections is recognized. GnRH agonists are also frequently used and have shown results comparable to hCG. However, only buserelin has a marketing authorization for horses in France and its use in multiple injections is constraining. Triptorelin is widely used in a single injection with a human marketing authorization. Lecirelin has a marketing authorization for cattle and rabbits, and has been tested in equids with promising results. The objective of this study was to test whether the intravenous injection of 200 μg of lecirelin could be an alternative to 1,500 IU of hCG. We compared the ovulation delays after injection of lecirelin and hCG in 42 mares over 156 cycles. This study does not allow us to show that a single injection of 200 μg of lecirelin is as effective as a single injection of 1,500 IU of hCG for inducing ovulation in mares. Many early ovulations in the 0-36 hour interval occurred after injection of lecirelin (48%) and hCG (73%), which can be explained by the design and implementation of the protocol. The rate of late ovulations and anovulatory follicles is high after injection of lecirelin (36%) and is significantly different from that after hCG (12%). The main clustering of ovulations occurs in the 24-36 hour interval, in which 41% of ovulations occur after lecirelin and 61% after hCG. These ovulations explain the very favorable rates of early pregnancy, which was 68% following lecirelin injection and 54% following hCG injection (no significant difference). Thus, other doses and routes of administration could be tested to overcome the high failure rate demonstrated in our study. Its advantages in terms of cost, compliance with the cascade, and ease of use (single injection) may make lecirelin an injectable molecule to be considered more extensively.
L'induction de l'ovulation chez la jument est un élément de maitrise important de la reproduction équine. L'hCG est la molécule de référence, mais une immunisation à partir de 2 injections est reconnue. Les agonistes de la GnRH sont également fréquemment utilisés et ont montré des résultats comparables à l'hCG. Cependant, seule la buséréline possède une AMM équine en France et son utilisation en injections multiples est contraignante. La triptoréline est largement utilisée en injection unique avec une AMM humaine. La léciréline, possède une AMM pour les bovins et les lapins, et a été testé chez les équidés avec des résultats prometteurs. L'objectif de cette étude était de tester si l'injection intraveineuse de 200 μg de léciréline pourrait être une alternative à celle de 1 500 UI d'hCG. Nous avons comparé les délais d'ovulations après injection de léciréline et d'hCG chez 42 juments sur 156 cycles. Cette étude ne nous permet pas de mettre en évidence qu'une injection unique de 200 µg de léciréline est aussi efficace qu'une injection unique de 1 500 UI de hCG pour induire l'ovulation chez la jument. De nombreuses ovulations précoces dans l'intervalle 0-36 heures sont survenues après injection de léciréline (48 %) et d'hCG (73 %), qui peuvent s'expliquer par la conception et mise en place du protocole. Le taux d'ovulations tardives et dysovulations est important après injection de léciréline (36 %) et est significativement différent de celui après hCG (12 %). Le principal regroupement des ovulations se situe dans l'intervalle 24-36 heures dans lequel survient 41 % des ovulations après léciréline et 61 % après hCG. Ces ovulations expliquent les taux très favorables de survenue d'une gestation précoce, qui était de 68 % suivant l'injection de léciréline et 54 % suivant l'injection d'hCG (absence de différence significative). Ainsi, d'autres doses et voies d'administrations pourraient être testées pour pallier au taux important d'échecs mis en évidence dans notre étude. Ses avantages en termes de coût, de respect de la cascade et de facilité d'utilisation (injection unique), peuvent faire de la léciréline une molécule d'injection à considérer plus amplement.
