Caractérisation et évolution des précipitations extrêmes horaires dans les Alpes françaises
Résumé
Global climate change generally intensifies the hydrological cycle and increases the risk of extreme hydrometeorological events, such as heavy precipitation and droughts.
However, there are local and regional differences and this general trend towards more extremes cannot be found everywhere. The complex topography and climate of the French Alps make the region particularly vulnerable to precipitation-induced events like landslides and flash floods. This study aims to analyze trends in hourly extreme precipitation in the French Alps using a dense network of meteorological observations and applying Generalized Extreme Value (GEV) theory. Results show that 50-year return levels for extreme hourly precipitation vary seasonally, with higher values in summer and autumn, particularly in September in the
Rhône Valley and along the Mediterranean coast. Trends in 20-year return levels are mostly positive, with significant increases observed using a regional approach with a 45 km radius. Significant increases are for example found in autumn in the southern Alps and in summer in the inner parts of the French Alps. In February and March, weak but significant negative trends are observed in the northeastern part of the region.
En général, le changement climatique global intensifie le cycle hydrologique et augmente le risque d’événements hydrométéorologiques extrêmes, tels que les fortes précipitations et les sécheresses. Cependant, il existe des variations locales et régionales, et cette tendance générale à l’augmentation des extrêmes ne se manifeste pas partout. La topographie et le climat complexe des Alpes françaises rendent la région particulièrement vulnérable aux événements induits par les précipitations, tels que les glissements de terrain et les crues torrentielles. Cette étude vise à analyser les tendances des précipitations extrêmes horaires dans les Alpes françaises en utilisant un réseau dense d’observations météorologiques et en appliquant la théorie des valeurs extrêmes généralisée (GEV). Les résultats montrent que les niveaux de retour sur 50 ans des précipitations horaires extrêmes varient selon les saisons, avec des valeurs plus élevées en été et en automne, particulièrement en septembre dans la vallée du Rhône et le long de la côte méditerranéenne. Les tendances des niveaux de retour sur 20 ans sont principalement positives, avec des augmentations significatives observées en utilisant une approche régionale avec un rayon de 45 km. Des augmentations significatives sont par exemple observées en automne dans les Alpes du Sud et en été dans les massifs internes. En février et mars, des tendances négatives faibles mais significatives sont observées dans la partie nord-est de la région.
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