Mémoires Année : 2020

Causes of therapeutic failures of canine and feline dermatophytosis

Les causes d'échecs thérapeutiques des dermathophytoses canines et félines

Résumé

Dermatophytosis is a zoonotic fungal skin disease commonly found in domestic carnivores. It requires a diagnosis as well as a rigorous treatment, in order to avoid any risk of relapse or recurrence. The thesis work first included a bibliographic update concerning the current recommendations for dermatophytosis, followed by a prospective study on the activity of the dermatology consultation service of Chuva from March 1, 2019 to March 1, 2020, bringing together 35 cases, as well as a retrospective study on the activity of the EnvA parasitology laboratory, from January 1, 2018 to December 31, 2019, grouping 115 cases. M. canis has been isolated in majority, both in cats (97%) and dogs (71%).Treatment comprised, in 50% of cases, the combination of a molecule with systemic action, and a molecule with topical action. In 19% of cases, this treatment was supplemented by disinfection of the environment. All species combined, at least one control by mycological culture was carried out in 60% of cases. When a first check was performed, it was positive in 41% of cases in cats, and 17.5% in dogs. The first positive controls occurred mostly in animals whose environment had not been treated. At the end of this study, the recurrence / relapse rate was low, with only 1 in 150 cases. These data should be interpreted with caution, as 40% of the animals never had a control mycological culture.
La dermatophytose est une maladie cutanée fongique zoonotique fréquemment retrouvée chez les carnivores domestiques. Elle nécessite un diagnostic ainsi qu’un traitement rigoureux, afin d’éviter tout risque de rechute, ou de récidive. Le travail de thèse a d’abord inclus une mise au point bibliographique concernant les recommandations actuelles pour la dermatophytose, suivie d’une étude prospective sur l’activité du service de consultation de dermatologie du Chuva du 1er mars 2019 au 1er mars 2020, regroupant 35 cas, ainsi que d’une étude rétrospective sur l’activité du laboratoire de parasitologie de l’EnvA, du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019, regroupant 115 cas. M. canis a été isolé en majorité, aussi bien chez les chats (97%) que chez les chiens (71%). Le traitement comprenait, dans 50% des cas, l’association d’une molécule à action systémique, et d’une molécule à action topique. Dans 19% des cas, ce traitement était complété par une désinfection de l’environnement. Toute espèce confondue , au moins un contrôle par culture mycologique était réalisé dans 60 % des cas. Lorsqu’un premier contrôle était réalisé, il était positif dans 41% des cas chez les chats, et 17,5% chez les chiens. Les premiers contrôles positifs survenaient majoritairement chez les animaux dont l’environnement n’avait pas été traités. Au terme de cette étude, le taux de récidive/rechute est bas, avec seulement 1 cas sur 150. Ces données sont à interpréter avec prudence, car 40% des animaux n’ont jamais eu de culture mycologique de contrôle.
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Alice Faure. Les causes d'échecs thérapeutiques des dermathophytoses canines et félines. Médecine vétérinaire et santé animale. 2020. ⟨dumas-04813675⟩
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