Suivi des enfants allergiques à l'arachide au CHU d'Amiens : la place du dispositif auto-injectable d'adrénaline - Université de Picardie Jules-Verne (UPJV) Accéder directement au contenu
Mémoire D'étudiant Année : 2024

Following peanut-allergic children at Amiens University Hospital: the role of the auto-injectable adrenaline device

Suivi des enfants allergiques à l'arachide au CHU d'Amiens : la place du dispositif auto-injectable d'adrénaline

Résumé

Introduction: Peanut allergy is one of the most common food allergies in France. It is a major cause of anaphylaxis. Peanut allergy tends to begin early in life and to persist. Injection of adrenaline is the first-line treatment for anaphylaxis. Adrenaline is injected using an auto-injector device. The aim of this study was to detail the evolution in the prescription of auto-injectable epinephrine devices (AEDs). We studied the characteristics of this population and their management in our pediatric daily hospital. Material and method: We conducted a retrospective, observational, cross-sectional, single-centre study at Amiens University Hospital. Data were collected from patients medical records. Patients under 18 years of age, admitted for an oral food challenge at the CHU and previously sensitised to peanut were included. The primary endpoint was the comparison of the presence or not of an AED in the emergency kit between two periods. Results: 140 patients were included in the study. There were more AED in the emergency kits (p<0.01) after 2021. In 42% of OFC, patients were poly-allergic. The average reactogenic threshold was 0.237 grams of peanut protein. There was no difference fort the editing of a PAI, achievement an ITO or ETP sessions. Conclusion : We have demonstrated an improvement in the prescription of adrenaline AED over the years.
Introduction : l'allergie alimentaire à l'arachide (AAA) est fréquente en France. Elle est pourvoyeuse d'anaphylaxie. L'AAA a tendance à débuter tôt dans la vie et à persister. L'injection d'adrénaline est le traitement de première ligne en cas d'anaphylaxie. L'adrénaline peut s'injecte à l'aide d'un dispositif auto-injectable (DAI). L'objectif de cette étude était de détailler l'évolution de la prescription du DAI. Nous avons étudié les caractéristiques de cette population et leur prise en charge dans notre HDJ pédiatrique. Matériel et méthode : nous avons mené une étude rétrospective, observationnelle, transversale au sein du CHU d'Amiens. Les données recueillies étaient issues des dossiers médicaux. Les patients de moins de 18 ans, admis pour la réalisation d'un TPO en HDJ pédiatrique au CHU, et préalablement sensibilisés à l'arachide étaient inclus. Le critère de jugement principal était la comparaison de la présence ou non du DAI dans la TU entre deux périodes. Résultats : 140 patients ont été inclus dans l'étude. Il y avait plus de DAI dans les trousses d'urgence (p<0,01) après 2021. Lors de 42% des TPO les patients étaient poly-allergique. Le seuil réactogène moyen était de 0,237 gramme de protéines d'arachide. Aucune différence n'était retrouvée pour la rédaction de PAI, la réalisation d'une ITO et de séances d'ETP. Conclusion : nous avons mis en évidence une amélioration de la prescription de DAI d'adrénaline à travers les années.
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dumas-04646314 , version 1 (12-07-2024)

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Sophie Vernerot. Suivi des enfants allergiques à l'arachide au CHU d'Amiens : la place du dispositif auto-injectable d'adrénaline. Pédiatrie. 2024. ⟨dumas-04646314⟩
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