Objectif - Évaluation à 1 an des objectifs fixés au cours d'une hospitalisation programmée pour les diabétiques de type 2 et adéquation des prises en charge aux recommandations en vigueur. Méthode - Étude rétrospective sur dossier et enquête téléphonique. Résultats et discussion - 107 patients inclus, taux de réponse à 1 an de 84%. Pour 9 patients sur 10, un objectif d'amélioration glycémique est fixé et il est atteint dans 85% des cas. On note une diminution de l'HbA1c moyen de 15% (p<0,001), une augmentation de 229% (p=0,001) de l'adéquation aux recommandations de l'HAS sur le plan glycémique et une hausse de 58% (p<0,001) de l'insulinothérapie après l'hospitalisation. L'objectif de suivi du retentissement, fixé pour 43% des patients, n'est atteint que pour 50% d'entre eux essentiellement par l'absence de fond d'œil. La tension artérielle est en moyenne plus élevée à un an (137/77 vs 128/69 ; p<0,001). La part des patients sous statine est élevée (62%) mais insuffisante pour une population qui est à haut risque cardiovasculaire dans 82% des cas. Le suivi néphrologique n'est pas un objectif prioritaire alors que 38% de notre population finale présente une maladie rénale chronique. Conclusion - L'hospitalisation programmée permet pour les diabétiques les plus sévères d'améliorer l'équilibre glycémique et l'adéquation des prises en charges aux recommandations en vigueur. Cependant, la prévention, le dépistage et le traitement des complications cardio-vasculaires, néphrologiques et ophtalmologiques, peuvent être améliorées.