À travers la mise en place de questionnaires et d'entretiens, j'ai cherché à répondre à la problématique suivante : le milieu familial et social des individus a-t-il une influence sur la dyslexie ? Sept hypothèses ont été avancées :
- On trouverait beaucoup plus de dyslexiques dans les familles où les parents auraient divorcé.
- Le milieu social en général (parents, professeurs, proches) des individus aurait une influence sur la dyslexie.
- La conception qu'aurait l'individu ou qu'il recevrait de ses parents aurait une incidence sur sa dyslexie.
- La perception négative de parents vis-à-vis de l'école aurait tendance à démotiver l'enfant face à l'apprentissage et donc favoriser les problèmes de dyslexie.
- Le genre de l'enseignant n'aurait aucune incidence sur sa perception de la dyslexie.
- Selon l'âge et l'ancienneté des enseignants et, donc, la formation qu'ils ont reçue, leur conception ainsi que leur manière d'appréhender la dyslexie seraient différentes.
- Le milieu social des enseignants n'aurait aucun impact sur leur perception de la dyslexie. Qu'ils aient ou non côtoyé de près ou de loin la dyslexie, tous auraient le même point de vue.
Deux de ces hypothèses ont pu être validées.
À travers les témoignages de personnes dyslexiques, de parents ainsi que d'enseignants, ce mémoire permet d'avoir un regard différent sur ce qu'est la dyslexie au quotidien, ainsi que sur ce que chacun, de son point de vue, pense de ce problème de "dys".