Dans le contexte économique actuel, le pharmacien doit exercer sa profession tout en maîtrisant les coûts. Afin d'assurer une logistique optimale permettant de répondre à ces attentes, il peut se doter de nombreuses technologies telles que l'informatique et l'automatisation. Celles-ci, de plus en plus pointues, vont imposer une ré-organisation du circuit médicamenteux devant assurer une sécurisation de celui-ci à des coûts diminués. Néanmoins, cette approche de la profession va générer de nouvelles problématiques. Cette orientation va être aux frontières de la réglementation du médicament et de la profession de pharmacien. Le déconditionnement-reconditionnement des médicaments génère des risques importants à l'hôpital et en EHPAD. Quel circuit les médicaments non pris en charge par l'automatisation doivent-ils suivre ? Les nouvelles missions du pharmacien d'officine pourraient être assurées par l'automatisation et l'informatique à condition que ces outils de travail soient certifiés. Les lois sont telles que les machines peuvent apporter une aide mais que celle-ci ne peut en aucun cas être intégrale. Les compétences du pharmacien resteront toujours indispensables.