Deux expériences, l'une dans un musée, l'autre dans le service culturel d'une Ambassade, m'ont donné envie de me rapprocher de la scène, de la création et des artistes, de découvrir le monde du spectacle vivant au sein d'une structure, de faire partie de la vie de cette structure le temps de quelques mois. D'autre part, j'avais approfondi au cours de mes études littéraires mon goût pour la littérature et les textes, et le Théâtre National de la Colline centrait justement sa programmation sur les auteurs contemporains. Je voulais également me spécialiser dans les relations avec les publics. Travailler sur ce sujet au Théâtre National de la Colline pouvait m'offrir une large perspective des différents types d'actions possibles. C'est un lieu privilégié pour nourrir une réflexion sur le sujet, car il dispose des moyens de mettre en place des actions ambitieuses et exigeantes sur le fonds comme sur la forme, tout en cherchant à allier cette qualité avec des objectifs quantitatifs. Enfin, on me proposait de travailler sur trois axes : les partenariats, pratique courante des institutions culturelles dont j'ai découvert le principe et le fonctionnement ; le mécénat, sujet d'actualité qui peut se révéler tout à fait passionnant ; les relations de proximité, notamment l'organisation d'un atelier d'écriture au croisement des dynamiques sociales et culturelles. Une première partie est consacrée à la présentation du contexte dans lequel le Théâtre National de la Colline déploie son action. Une deuxième partie présente et analyse l'expérience de stage au sein du service des relations avec le public. L'existence du Théâtre National de la Colline, les subventions qu'il reçoit, se justifient par l'exercice de ses missions de service public, notion qui soulève aujourd'hui un certain nombre d'interrogations. La troisième partie propose donc une analyse plus en profondeur de l'expérience des ateliers d'écriture comme illustration d'une des missions dites de service public du théâtre.